Le régime cétogène : La revanche des bons gras ou la guerre des glucides
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Le régime cétogène : La revanche des bons gras ou la guerre des glucides




Qui sont ces glucides ?
Leur famille se compose, d’une part, de glucides simples (dont le glucose, le fructose), et, d’autre part, de glucides complexes (dont le saccharose, le lactose, l’amidon, les fibres végétales).
Les fibres végétales, ces fameux prébiotiques, constituent des aliments indispensables à notre microbiote. Leur rôle est essentiel. Elles assurent un bon transit intestinal, piègent les graisses présentes dans l’intestin et ralentissent l’arrivée trop rapide du glucose dans le sang afin de consommer un repas à index glycémique bas. Nous trouvons les fibres végétales dans les fruits, les oléagineux, les légumes, les céréales complètes et les légumineuses.

Ces glucides, ennemis n°1 ?
En 1981 déjà, Danièle Starenkyj témoignait, dans son livre Le Mal du sucre, des dégâts dramatiques occasionnés par une consommation abusive de sucres et de glucides raffinés dépourvus de nutriments.

Serait-ce la qualité actuelle des glucides alimentaires industriels, ces sucres raffinés tels les sodas, les pâtisseries, les friandises, les céréales transformées pour le petit déjeuner, les farines de blé au gluten modifié (pain, pâtes, biscuits) qui ne permet plus une absorption harmonieuse des glucides ?
Serait-ce nos cellules qui deviennent insensibles à l’insuline, une hormone sécrétée par notre pancréas, qui régule le taux de sucre dans le sang ?

Nous avons tendance à consommer trop de sucres et de glucides, ce qui provoque des pics d’insuline. Elles y deviennent insensibles et vont commencer à résister. C’est ce qu’on appelle l’insulino-résistance. Cet hyperinsulinisme favorise le stockage des graisses et donc la prise de poids. Ce processus peut engendrer, insidieusement, au fil des années, le diabète de type 2. Un véritable fléau de santé publique dont les chiffres annoncés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sont pour le moins préoccupants. Aujourd’hui, 442 millions d’adultes souffrent de diabète dans le monde, soit une personne sur 11. Et l’OMS prévoit qu’en 2030, le diabète sera la septième cause de décès à l’échelle mondiale. Pour 90% des cas, il s’agit du diabète de type 2.

La glycation, un mécanisme associé au diabète
Une autre recommandation, et non des moindres, est d’éviter impérativement les produits de la réaction de Maillard, ces composés glyqués. Ces produits se forment principalement à partir d’un sucre et d’une protéine (acide aminé) lors de la cuisson (friture, cuisson au four, à la poêle, transformation industrielle à plus de 110°C et dans un environnement, faible en humidité).

Ces molécules de Maillard, comme l’acrylamide, constituent la résultante d’une sorte de caramélisation des protéines. Cette bonne odeur et texture croustillante avec sa couleur dorée, de nos gratins, fritures, pain et biscuits bien cuits sont, en réalité, des produits glyqués, néfastes à notre santé. Quant aux amines hétérocycliques, qui se forment sur la viande ou les poissons grillés, ils sont particulièrement toxiques et sont suspectés de jouer un rôle dans le cancer colorectal. Sans rentrer dans le détail, sachez que la réaction de glycation se déroule en trois étapes et que la dernière aboutit aux AGE (Advanced Glycation End Products), à savoir les produits de glycation avancés, ceux-ci étant tout à fait délétères pour notre organisme car pro-oxydants et inflammatoires. Ces AGE ne pouvant être détruits, cette étape ultime est considérée comme irréversible, leur seule voie de sortie étant les reins. Bon à savoir : la prévention à privilégier ! Il est possible de vérifier, lors d’une prise de sang, outre votre glycémie à jeun, une éventuelle résistance à l’insuline ainsi que le dosage de l’hémoglobine glyquée (HbA1c) qui correspond au stade 2, à savoir des produits de glycation précoces, un stade encore réversible. De bons gras pour nos neurones Aujourd’hui , selon le neurologue David


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