Expérimenter la magie d’une communication avec des animaux
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Expérimenter la magie d’une communication avec des animaux



Il est amusant d’observer comment l’humain, parfois sans solution . un problème concret par le monde rationnel, cherche alors un autre cadre de référence pour trouver le remède. Ainsi en est-il de la communication avec les animaux…





Les cordes vocales des animaux ne leur permettent pas de formuler un langage que nous pouvons décoder. Mais pourtant, qui oserait encore conclure aujourd’hui qu’il est impossible de communiquer avec un animal ?
Ces quinze dernières années, le grand public a eu l’occasion de découvrir des reportages télévisés illustrant des expériences qui faisaient état de cette communication avec le monde animal. Nous n’en relaterons que deux :
• Une professionnelle de la communication intuitive est appelée par le propriétaire d’un cheval qui a un « trouble du comportement ». La professionnelle ne connaît rien du cheval. Elle arrive, se centre pour être alignée, reste une minute près de l’animal et puis raconte des grands évènements traumatisants de la vie du cheval au maître, reçus par communication intuitive ou télépathique du cheval. Le maître est surpris de la pertinence des informations et sur le champ ne doute plus que le cheval a bel et bien partagé son vécu.

• Des chiens sentent à plusieurs dizaines de kilomètres le moment où leur maître quitte son travail pour revenir à la maison, ceci vérifié par un dispositif de double caméra automatique couplée à une horloge. Le chien quitte son sommeil et prend un comportement plus actif pour attendre dans la réjouissance le retour de son maître.

Elargir notre paradigme de la communication

Les rationnels imaginent impensable qu’un animal comprenne la complexité du langage humain. Mais la communication n’est pas qu’une affaire de langage. Il y a d’autres composantes, le ton émotionnel, l’énergie des mots, etc. Communiquer avec un animal ne veut pas signifier que nous lui demandons ce qu’il retire du livre « Pensées » de Blaise Pascal !
« Tant qu'il s'agit de décrire une communication « propre », rationnelle, langagière, où une représentation voyage d'un cerveau à l'autre, tout va bien. Notre modèle culturel de la communication, qui est celui de la transmission d'informations dans les machines, semble approprié. Selon ce modèle, dit « télégraphique » ou « représentationniste », communiquer c'est faire passer une information ou une représentation d'un cerveau à un autre. Donc si je reçois un message, c'est qu'il a été envoyé sur le modèle postal. Mais dès que l'on quitte l'univers abstrait de l'échange de chapelets de mots pour entrer dans celui de la vraie vie, ça ne marche plus du tout. Car ce n'est pas ainsi que la communication fonctionne. Ni entre deux êtres humains, ni a fortiori entre espèces différentes. »

S’ouvrir à sa réceptivité

Communiquer avec les animaux se fait par un autre canal que le décryptage rationnel des mots. Il faut s’ouvrir à d’autres formes de communication : la télépathie. Il ne faut pourtant pas confondre la télépathie et le travail par l’énergie sur les animaux qui s’harmonisent pour leur équilibre : la première fait passer le message, le second fortifie le récepteur tout en réjouissant le donneur.
La télépathie requiert d’abord d’ouvrir ses canaux, d’affiner ses perceptions. Il faut être centré, avoir un mental calme, un émotionnel apaisé, avoir traversé de nombreux doutes pour laisser place à l’intérieur de soi à une réceptivité et à une capacité de concentration. La méditation et l’ouverture de coeur sont des chemins pour aller dans cette voie.
Il faut en plus être capable de sensibilité et de considération pour l’animal. Que de chemin à parcourir pour notre humanité qui a asservi les animaux pendant des millénaires à des rôles ingrats. Cela nécessite aussi de dénouer les distorsions que nous avons en nous sur la relation avec le règne animal. D’ailleurs, plus la personne aura une belle relation avec l’animal, et plus l’animal qui le ressentira sera enclin à partager son vécu.

Eux aussi ont beaucoup à nous partager

En communiquant, toutes sortes d’informations sur l’animal en question peuvent nous parvenir : ce qui concerne ses états d’âme, ses émotions envers la personne humaine, envers les autres animaux l’entourant et mieux connaître ses désirs, ses besoins. Il y a un éventail de désirs très large chez l’animal, comme chez nous, seulement nous ne nous en rendons pas souvent compte parce que nous ne les « entendons » pas.
Par cette forme de communication, l’humain reçoit des impressions d’un animal, sous forme de visions, de sensations kinesthésiques, d’expressions dans la claire audience.
L’humain pour prendre conscience et traiter l’information va ensuite traduire ses sensations et ses images par des mots.

Y recourir quand l’animal s’exprime par un comportement bizarre

Tout propriétaire d’animaux a déjà expérimenté des comportements qui ne sont pas harmonieux ; ceux-ci sont nommés des « troubles du comportement ». Etonnant terme issu de la psychiatrie qui a été déplacé par anthropomorphisme vers les animaux !

Nous l’utiliserons ici en synthèse des comportements disharmonieux ou dysfonctionnels entre l’homme et l’animal, sans normativité, délaissant la tendance de « pathologiser » les écarts de la norme propre à la psychiatrie américaine.
Ces troubles peuvent être de diverses natures, (comme chez l’humain), c’est-à-dire un manque de réactivité, une anxiété puissante, une forme d’apathie, des soucis avec l’hygiène, avec l’agressivité ou avec le rythme, la nourriture. Les animaux savent manifester bien évidemment leur inconfort. Après, ils nous offrent le mystère du décodage de leur expression en guise de cadeau. Et nous sommes nombreux à sentir que tel comportement porte en lui un message, mais comment en prendre conscience ?



Les dévas, les médiateurs de la communication

Plusieurs sources d’enseignement spirituel nous rapportent que, dans le règne végétal et animal, il y a de nombreux « dévas », de petits « êtres » qui sont dans un plan de conscience non visibles et plus légers et qui sont des gardiens de l’équilibre dans la nature. De tous temps, ils ont été représentés par toutes formes de personnages amusants que les bandes dessinées et les dessins animés nous rapportent, mais ceci n’est qu’une traduction humaine pour les rendre amusants pour les enfants.

Le rôle des dévas est justement cette communication. Ils ont ce rôle de médiateurs entre des personnes réceptives et les animaux, les plantes. Le plus facile pour les sentir est de regarder et ressentir un bouquet frais de fleurs coupées après un temps de méditation. Vous allez sentir que la vie grouille autour du bouquet car des « dévas » dansent avec et autour des fleurs fraiches. Il y a plusieurs devas autour de nos animaux de compagnie, il y a des dévas autour des chevaux, etc. Eux nous préviennent à leur façon des déséquilibres à corriger. Il « suffit » d’être réceptif mais c’est tout un chemin. Certains vétérinaires ou thérapeutes pour animaux ont clairement un don et des capacités bien entrainées.

Oser expérimenter

Expérimenter des éléments de base de la communication avec les animaux est accessible à de nombreuses personnes. Au début, souvent, ces personnes sont appelées pour des « troubles du comportement » des animaux, car la crise mobilise les nouvelles solutions. Ensuite, cette pratique de communication au-delà des mots peut devenir une façon d’entretenir une relation harmonieuse avec les animaux qui nous sont proches. Car, si sensibles qu’ils soient à nos états d’âme, les animaux nous offrent tellement par leur douceur, leur force, leur compassion, leur joie qu’ils méritent une vraie place dans nos relations et dans nos coeurs.

Raphaël Dugailliez, psychothérapeute

BIBLIOGRAPHIE :
Communiquer avec les animaux, Laila del Monte, Editions Véga
Communication subtile avec les animaux, Marie-Louise Vidal de Fonseca
Conférence de Danielle Meunier, disponible sur CD auprès de www.daniellemeunier.be



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