Vers une santé Holistique...
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Vers une santé Holistique...





Aujourd’hui, nous sommes nombreux à reconnaître le besoin de voir notre santé dans sa globalité et non plus morcelée, divisée. Non plus la santé de notre corps, et juste le corps, mais aussi celle de notre psyché et de notre esprit. La science elle-même reconnaît le subtil et son impact sur notre corps à travers la science quantique. Notre époque de tous les changements permet même à des films comme «What the Bleep do we Know !?» (voir rubrique «Actualité DVD») d’être diffusé dans les salles de cinéma grand public ! Plus qu’un corps... Du point de vue holistique, la nature humaine se compose d’un corps (dimension matérielle, biologique), d’une âme (sentiments, psyché) et d’un esprit (mental, pensées). En outre, si nous comparons l’être humain à un homme sur une plage, l’homme serait le conscient, la plage le subconscient et l’océan l’inconscient. Par cette image nous pouvons mesurer l’étendue de cette partie de nous à laquelle nous n’avons pas accès consciemment et qui, pour que nous en devenions conscients, doit trouver différentes formes de manifestation. Si nous avons dans nos bagages inconscients des aspects non-résolus qui demandent à l’être dans cette vie, ils pourront autant prendre la forme de maux ou maladies diverses que de personnes/évènements qui nous interpellent. Si nous sommes à l’écoute de notre corps, de ce qu’il nous dit - si nous arrivons à nous détacher de notre forme, à nous désidentifier d’elle - nous posons un regard différent sur les maux et maladies, nous arrivons à les voir comme autant d’aides à notre évolution. De cette manière nous arrêtons de séparer, diviser, cloisonner, voire même rejeter ces parties de nous. Simple ! Oui mais... pas facile pour autant, car le chemin de chacun est différent. Chaque individu qui s’incarne en ce monde a une destinée à assumer et cette destinée peut impliquer l’expérience de la maladie et pas seulement l’élimination des symptômes ! La guérison, au niveau spirituel, signifie l’acceptation de la maladie et la découverte de sa signification, de vivre avec elle, sereinement, calmement, même si cela peut être douloureux et très inconfortable au niveau physique. Il va sans dire que la dimension spirituelle et la perspective holistique ouvrent de nouveaux horizons pour la santé, la maladie et la guérison et demandent d’intégrer de nouvelles valeurs et priorités, un changement de regard... Changer de regard Dans l’optique d’une santé holistique, il est indéniable que l’état d’être d’une personne, ses pensées, ses émotions, sa façon de se percevoir, de se définir et de réagir à une situation donnée ou à une maladie ont un impact sur ses systèmes immunitaire, hormonal, nerveux et circulatoire. Toujours dans cette optique, il devient évident que ce que nous appelons maladie ou pathologie n’est pas une ennemie à combattre mais une amie à écouter et que c’est le regard que nous posons sur une situation qui conditionne la maladie et la guérison ! En admettant que le regard du mental soit nos pensées, le regard du coeur soit nos sentiments et le regard du corps soit nos sensations, l’on pourrait légitimement se poser la question : quelles sont mes pensées, mes sentiments, mes sensations en matière de santé, maladie, guérison ? La prise de conscience Lorsque l’on fait le choix d’aller vers une santé holistique, l’apprentissage d’un comportement responsable devient une composante essentielle de la prévention de la maladie. En ce sens, le docteur Elizabeth Kübler-Ross a développé un “outil-santé” intéressant. Une fois par semaine, faire le bilan suivant : 1. Qu’ai-je fait pour mon corps (nourriture, exercice, repos) ? 2. Qu’ai-je fait pour mes émotions (pour qu’elles soient le + positives possible) ? 3. Qu’ai-je fait pour mon esprit (qu’ai-je lu, écrit, pensé de positif) ? 4. Qu’ai-je fait pour mon âme (ai-je donné du temps à ma vie spirituelle) ? Si nous restons fidèles à la dimension holistique, il est important de faire ce bilan en constatant, et non en jugeant : l’important étant de nous éveiller au «bien» que nous nous faisons (par nos pensées, sentiments, sensations) tout en devenant conscient du «mal» que nous nous faisons (par nos pensées, sentiments, sensations) afin de pouvoir y remédier, car sans conscience comment peut-il y avoir choix ? Finalement, il y a des comportements essentiels à notre santé et notre bien-être ; sans eux, toute tentative de conservation de la santé demeure stérile, partielle et inefficace. Les 7 principes de la médecine préventive 1. La nutrition : de qualité et en quantité juste (nous en revenons à la sensation, de satiété par exemple) 2. Le sommeil : la qualité et la quantité (toujours la sensation, l’écoute de notre corps) 3. L’exercice physique : le respect de notre véhicule/réceptacle et de son bon fonctionnement mécanique 4. La vie sexuelle et affective : choix conscients ou pulsions/dépendances ? 5. Les émotions et les pensées : constructives ou destructrices ; alimentant la santé ou la maladie ? 6. La vie sociale : le relationnel, l’échange, la communication à l’horizontale 7. La vie spirituelle : le relationnel, l’échange, la communication à la verticale. En résumé, l’on pourrait dire que la santé holistique implique de vivre consciemment de façon responsable, autonome, créatrice, saine et joyeuse ou autrement dit, en harmonie avec soi-même et la création. Néanmoins, au stade actuel de notre évolution humaine, nous sommes «en chemin vers», ce qui signifie que tôt ou tard nous commettrons des erreurs envers nous-mêmes et envers les autres. D’où la nécessité d’apprendre à se pardonner à soi-même et aux autres et à poursuivre notre chemin sereinement au-delà de ces égarements... Bonne route !



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