La Trame
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La Trame



Alchimiste du XXIème siècle, Patrick Burensteinas a mis au point la technique de la Trame qui permet, suivant les grandes étapes de l’art alchimique, d’agir sur la circulation de l’information dans l’organisme et de lui rendre sa cohérence initiale.





Patrick Burensteinas, créateur de la mé-thode qu’il baptisa lui-même du nom très signifiant de la « Trame » a, depuis tou-jours, adopté, comme il le dit lui-même, la position de « cherchant ». Cette re-cherche s’est étalée sur de nombreuses années à travers la voie initiatique de l’alchimie, recherche qu’il nous livre dans un livre riche en enseignements : « Un alchimiste raconte » (Massot éditions).

La voie alchimique, un processus exigeant

Dans cet ouvrage, il nous montre les composantes de la voie ésotérique que le commun des mortels connaît sommai-rement comme étant la recherche de la « pierre philosophale » qui possède un pouvoir de transmutation. On découvrira dans le témoignage de Burensteinas la voie alchimique qu’il parcourt comme un processus exigeant s’étendant sur plu-sieurs années.
Ce processus a débouché sur la réalisa-tion de la « Pierre philosophale » qui l’a conduit à faire l’expérience de l’unité, expérience similaire à celle rapportée par de nombreux sages : « Je n’ai plus de densité, écrit-il, j’éprouve une sensation infinie… je suis aux quatre coins de l’uni-vers. Je suis dans chaque chose, je suis en tout ». Durant cette expérience, Patrick Burensteinas perçoit le monde comme étant composé d’une infinité de formes énergétiques : « Je vois passer un chat, ce n’est pas un chat, c’est une spirale qui bouge. Comme si chaque chose était ma-térialisée par une couleur, une ondulation, une forme ». Cette expérience l’amène à percevoir la réalité comme « une gigan-tesque et complexe trame où tout n’est qu’information en perpétuel état de circulation ».

« Le plomb en or » à l’intérieur de soi

L’être humain lui-même est tissé de ces multiples informations qu’il reçoit par le biais de ses cinq sens. Informations qui le traversent et qui sont vibrations, la forme et donc la matière n’étant qu’une résul-tante de la vibration. Pour l’alchimiste, la densité de la matière est donc une pure illusion. C’est le résultat d’un mouvement, dans l’immobilité primordiale. Comme s’il y avait eu un premier mouvement minimal qui créa une onde dans l’immobilité de « l’Incréé », onde qui revint sur elle-même, prenant une forme sinusoïdale, et créa une bulle : l’univers. « L’alchimiste ap-pelle l’intérieur de cette bulle « matière » ou « ténèbres », et l’extérieur « lumière ». Il s’agit donc, dans le travail alchimique, de faire en sorte que la lumière se mani-feste dans la matière qui, de ce fait, va être « simplifiée ». On peut donc avancer qu’on revient à l’identité première de la matière qui, en réalité, n’a pas de densité. Ce travail demande à l’alchimiste d’être « aligné » en lui-même avec la lumière, autrement dit, de transmuter le plomb en or en soi-même.

Evacuer l’émotion, surplus d’énergie

Il arrive qu’au bout de longues années, l’alchimiste réussisse à réaliser la « pierre philosophale », par un travail effectif dans la matière, qu’elle soit minérale, végétale ou animale, et par une quête spirituelle. Dans ce cas, ayant réalisé la « pierre », il donne quelque chose en retour au monde. Ici, dans le cas de P. Burensteinas, c’est la Trame, mise au point en 1990, technique vibratoire qui permet d’agir sur la circula-tion de l’information dans l’organisme. Le corps disposerait d’un « plan » d’informa-tions que l’on peut représenter sous forme d’une « trame » composée de lignes ver-ticales, longitudinales et transversales. Mais des perturbations, surviennent dans la circulation de l’information et le plan d’ensemble. En effet, du monde minéral, végétal, animal, et de divers plans situés sur d’autres fréquences, l’être humain re-çoit sans cesse des énergies et accumule des blocages, notamment émotionnels. Une émotion, explique Burensteinas n’est ni bonne, ni mauvaise en soi, c’est seule-ment une énergie. L’émotion, en tant que surplus d’énergie, fait que l’être humain n’est plus aligné sur sa trame initiale. Ce surplus d’énergie que constitue l’émotion cherche une seule chose : être évacué, ne pas stagner.

Déconstruction, reconstruction, pacification

La Trame a pour objectif, par le biais de seize gestes, de rétablir l’harmonie du corps. Il s’agit de rétablir l’équilibre initial « en pratiquant l’alchimie à l’intérieur du corps ». Rappelons que les trois grandes étapes du processus alchimique sont : l’œuvre au noir (la décomposition), l’œuvre au blanc (la recomposition), l’œuvre au rouge (le passage de la lumière). Les seize gestes, qui prennent environ deux minutes chacun, mettent ces trois étapes en œuvre.
Après s’être mis en « résonnance » avec son patient, le praticien pratique une première série de gestes pour réaliser l’œuvre au noir, phase de déconstruc-tion : les gestes permettent au corps de s’ouvrir, de désenkyster les émotions. Le corps accepte ce qu’il est prêt à lâcher. La seconde série de gestes qui a pour corollaire alchimique l’œuvre au blanc, reconstructrice, permet le réalignement, le rassemblement, l’apaisement.
Quant à la troisième phase, l’œuvre au rouge, elle utilise une série de gestes qui se font sur la tête, elle permet de faire circuler harmonieusement les infor-mations dans un corps pacifié. Grâce à ce corps pacifié, il est permis à l’onde sinusoïdale de faire son « travail » : elle va pouvoir à nouveau circuler le plus harmonieusement possible, ceci tenant compte de chaque individu là où il en est. Trois séances de base sont préconisées avec un mois d’interruption entre chaque séance afin que le corps enregistre l’information au plus juste pour lui. Des effets différents peuvent survenir selon les patients : le bien-être, une meilleure confiance en soi et une prise de décision, l’apaisement.

Marie-Andrée Delhamende

RÉFÉRENCES :
• Les citations en italiques sont extraites du livre « Un alchimiste raconte » de Patrick Burensteinas. », Editions Massot.
• www.la-trame.com



Paru dans l'Agenda Plus N° 302 de Novembre 2018
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