L’olfactothérapie
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L’olfactothérapie



Sentir pour guérir



L’odorat fait partie de nos sens archaïques, mais il est souvent dominé par la vue et le goût. Utilisé dans le cadre d’une thérapie, il peut contribuer à «faire sauter» nos verrous intérieurs : tour d’horizon... alternative mieux-vivre L’olfacto thérapie® Sentir... pour guérir ! © jedi-master - Fotolia.com L’odorat est probablement le sens le moins utilisé dans le cadre de la relation d’aide. Et pourtant, ce dernier joue un rôle important dans la perception que nous avons de l’environnement et de nous-même. C’est le seul sens qui soit directement lié au cerveau archaïque, il influence d’une manière quasi-instantanée nos états d’âme et nos fonctionnements. Contrairement à la vue, l’ouïe ou le toucher, les informations reçues via notre odorat se passent très fréquemment de la conscientisation. Ainsi, les différentes odeurs, intimement liées à certains souvenirs et certaines émotions, nous influencent souvent à notre insu… Une méthode unique Partant de ce constat, Gilles Fournil, thérapeute transpersonnel, énergéticien et somatologue, met au point en ‘92 l’olfactothérapie. Cette méthode utilise les odeurs afin d’agir sur trois domaines du fonctionnement humain : la psychosomatique, l’énergétique et le développement personnel. L’olfactothérapie utilise le rhinencéphale [mémoire archaïque, émotions, pulsions] directement connecté avec les neurones du nerf olfactif, permettant l’émergence de traumas anciens, sans passer par le diencéphale [mental]. De plus, l’action vibratoire des huiles rééquilibre les corps subtils et les 7 principaux chakras. Comme l’exprime Gilles Fournil : ”L’odorat est vraiment le sens privilégié pour accéder au monde de l’émotionnel et de l’inconscient. La puissante capacité évocatrice des odeurs sert de fil d’Ariane en psychosomatique ; elle permet de retrouver l’origine d’une tension, d’un traumatisme corporel ou psychique dans le respect de la personne et souvent à sa grande surprise. Elle nous amène l’émergence d’une peur, l’expression soudaine d’une colère, la mise à jour d’une peine. L’odeur guide le consultant et le praticien dans les méandres des souvenirs et des émotions. Cette exploration éclaire petit à petit la nature du conflit et toutes les implications associées. Alors, l’énergie bloquante utilisée pour renier une partie de soi se libère ; non seulement elle ne crée plus de tension, mais elle devient disponible pour effectuer un retour à la santé, au mieux-être.” Odeurs archétypales Les huiles essentielles sont choisies pour leur valeur archétypale [elles résonnent avec les grandes questions de l’humanité]. Le vécu, harmonieux ou pas, d’une confrontation à ces archétypes, indique si les dualités qui leur sont inhérentes sont résolues ou non. Lorsque les dualités sont résolues, elles ne sont pas génératrices de tension et le plexus associé à l’archétype vibre harmonieusement. Par contre, quand elles ne sont pas résolues, la personne est en prise avec des forces antagonistes ; le plexus associé est perturbé, sous tension et des dérèglements psychologiques et physiologiques peuvent apparaître. Développement personnel et porte existentielle Le praticien connaît les effets de chaque odeur et apprend à trouver un sens à chaque émotion suscitée. Ce sens sera unique pour chaque patient. La personne qui trouve un sens à sa souffrance dynamise son évolution, c’est la dimension développement personnel de cette pratique. La grille de lecture de l’olfactothérapie est une forme de «code de maturité humaine », organisé autour de 16 huiles essentielles, soit 16 questions spécifiques, réparties sur 7 plans de conscience. Chaque odeur représente une «porte existentielle» de connaissance de soi et des autres. Ces odeurs se réfèrent à une symbolique universelle, bien que chacun en ait une perception éminemment personnelle. Chaque patient est amené à découvrir ses propres réponses à ces questions essentielles, afin de retrouver l’Etre qui était endormi au plus profond de lui-même. Dépendances L’olfactothérapie permet aux personnes dépendantes [cigarette, phobies, sucres,...] de se sentir plus détachées de leur besoin habituel. L’effet positif de l’odeur aimée est si envahissant que les réflexes de compensation à la dépendance vers un autre substitut sont émoussés. La personne peut alors gérer son attachement avec du recul. En poussant les recherches dans ce sens, l’olfactothérapie est ainsi devenue un outil performant dans la libération des dépendances. Et concrètement ? Au cours d’une séance, le patient est allongé, relaxé et a les yeux fermés, afin de mieux ressentir les odeurs. Il fait ensuite un test olfactif et classe les odeurs en 3 catégories : celles qu’il aime, celles qu’il n’aime pas et les neutres. Le travail s’appuie d’abord sur l’odeur aimée. Des associations libres sont faites entre cette odeur et son imaginaire : une couleur, une sensation, une forme géométrique. C’est le début du fil d’Ariane qu’il s’agit ensuite de tirer pour rentrer dans l’inconscient, aller chercher la cause profonde de l’amour de cette odeur. Ensuite, la même chose est faite avec l’odeur non aimée. Lorsque un souvenir pénible émerge, le praticien permet à la personne de vivre pleinement son émotion. L’accompagnement se fait avec un travail de relaxation, de verbalisation et des exercices de respiration qui permettent de lâcher- prise. C’est le patient qui s’exprime et qui raconte au thérapeute ce qu’il ressent. Ainsi, il cristallise son ressenti et lui donne un sens. Un événement qui semble anodin peut, dans une séance d’olfactothérapie, se révéler déterminant dans la vie du patient. Ce dernier identifie lui-même ses petits freins intérieurs et découvre ce qu’il doit traiter. Petit à petit, le praticien incite la personne à «mourir à son histoire», pour renaître sans ses souvenirs encombrants. Une voie au pays des senteurs On l’aura compris, cette méthode permet l’exploration progressive, consciente et méthodique de l’influence des odeurs sur notre manière de fonctionner. Elle offre une possibilité de travailler en douceur sur nos émotions et nos réactions instinctives. Elle nous aide à comprendre nos émotions, à nous ressourcer et nous libérer de certains blocages émotionnels inconscients. Bref, l’olfactothérapie se révèle une voie royale au pays des senteurs pour apprendre à nous connaître, à transformer nos souffrances et à retrouver notre bien-être. Olivier Desurmont Références : olfactotherapie.com, mediquantique.be, article de Sylvie Vaz (Journal des Femmes), «Thérapies par les pierres, les métaux, les parfums, les sons et les couleurs» de G. Edde, L’Originel.



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