La nouvelle Constellation de famille spirituelle
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La nouvelle Constellation de famille spirituelle



Conçue par Bert Hellinger, né en Allemagne et âgé de 90 ans, la Constellation familiale s’est développée depuis les années 90 en Europe. Elle est bien connue des milieux de développement personnel qui l’utilisent pour effectuer un travail de prise de conscience de son héritage familial et de ses conséquences sur le fonctionnement de la psyché. Depuis, son fondateur, Bert Hellinger toujours « jeune », dynamique et créatif, n’a eu de cesse de la faire évoluer.





Comment est née la « Constellation familiale » ?

Après avoir passé 16 ans en tant que missionnaire auprès des Zoulous en Afrique du Sud, Bert Hellinger est devenu psychothérapeute. Il s’est largement inspiré de la psychogénéalogie ainsi que de la manière dont les Zoulous, très attachés au culte des ancêtres, réglaient leurs problèmes et conflits.
Bert Hellinger a appelé sa nouvelle approche « Familienaufstellung ». Ce mot a été traduit en français par « Constellation familiale ». D’un point de vue sémantique « aufstellung » signifie « mise en place, disposition ». La Constellation familiale cherche en effet à rétablir l’ordre dans le système familial et permettre à chacun de ses membres de retrouver sa juste place.

En quoi consiste la Constellation familiale originelle ?

Dans la Constellation familiale originelle, le demandeur commençe par communiquer l’objet de sa demande au constellateur. Ce dernier invite alors le demandeur à choisir des personnes dans l’assemblée pour le représenter ainsi que les membres de sa famille, ses proches (morts ou en vie) ou encore un conflit,... Le constellateur prie alors le demandeur de placer ces personnes dans la pièce selon ce qu’il ressent. Le constellateur suit les mouvements des représentants, le but étant que chacun retrouve sa juste place. Le constellateur interroge régulièrement les représentants afin de connaître leurs ressentis face à ce qui se passe.

Comment Bert Hellinger a-t-il fait évoluer la Constellation ?


Dans la nouvelle Constellation familiale, le demandeur peut, mais ne doit pas nécessairement, expliquer clairement l’objet de sa demande. Les représentants ignorent dès lors qui ou quoi ils représentent. L’esprit vierge de tout préjugé, ils peuvent suivre librement leurs mouvements, sans peur, sans jugement, sans interprétation, sans compassion, sans dire une parole. Ils sont comme guidés par une force plus grande. Si les représentants retombent dans l’interprétation ou l’intention, il est préférable que le constellateur intervienne afin que cette force plus grande ne disparaisse. Si par exemple, un ou des représentants souhaitent la réconciliation entre un fils et sa mère, ces représentants ne sont plus au service de cette force supérieure. Les représentants sont en effet dans l’interprétation et l’intention même si celle-ci a comme seul but de « faire du bien » à l’autre. Il est alors important que le constellateur choisisse d’autres représentants afin de conserver à la constellation en cours son pouvoir « guérisseur ». Au cours de la constellation, il est fréquent que les représentants changent de rôle sans en être vraiment conscients. De coupable, le représentant peut devenir victime. Il peut tour à tour représenter le père, un frère, un enfant avorté,… Le représentant ne reste plus nécessairement figé dans un rôle comme auparavant. Il suit simplement son mouvement interne.

En route vers une nouvelle dimension spirituelle


Dans la nouvelle Constellation, les représentants peuvent mettre en lumière l’essentiel de multiples mémoires. Dans ce champ spirituel, il n’y a pas de bien ou de mal, pas de distinction entre le « moi » et le « nous ». Les participants entrent dans une autre dimension et acquièrent une autre conscience. Ils approchent de la plénitude de l’amour.

Comment parvenir à la plénitude de cet amour ?

Parlant de cet amour, Bert Hellinger nous invite à parcourir les cinq cercles concentriques de celui-ci.
> Nos parents constituent le premier de ces cercles. Quand nous ne sommes pas en lien avec nos parents et aïeux, avancer devient impossible et notre âme s’étiole.
> Notre enfance constitue le deuxième cercle. Nous y prenons tout y compris les défis qu’elle nous pose. Nous devons les affronter et faire nos preuves si nous voulons grandir.
> Le troisième cercle consiste « à donner et recevoir ». Plus nous avons pris ce que nous avons reçu de nos parents, plus nous sommes capables de donner à notre partenaire et à nos enfants.
> Le quatrième cercle consiste à accepter tous ceux qui font partie de notre famille. Ce n’est que lorsque nous leur donnons une place dans notre âme et notre amour que nous nous sentons pleins et entiers, dit Bert Hellinger.
> Le cinquième cercle est l’amour pour tous les humains et le monde entier . Cela passe toujours par une prise de conscience. Comme simple émotion, l’amour ne peut pas grand-chose. Aussi longtemps que nous restons dans cette émotion, nous restons prisonniers.

En conclusion

Dans les quatrième et cinquième cercles, nous dépassons cette étroitesse. Nous passons sur un plan spirituel. Celui-ci est un amour sans émotion. Il dépasse les fluctuations auxquelles notre corps est soumis. C’est de là que viennent la responsabilité, la fiabilité et la fidélité. Notre capacité à accepter sans juger et à rester ouvert au moment présent grandit dans cet amour spirituel. Nous sommes toujours plus enclins à faire le pas suivant, quelle que soit la manière dont il se manifeste, quel que soit l’endroit où il nous mène et l’énergie qu’il nécessite. Nous la ressentons pour ensuite lâcher prise. « Nous obéissons à cette énergie : nous allons où elle nous conduit et, à partir de là, vers où elle nous emporte, » conclut Bert Hellinger.

HUANG Ying Elise

RÉFÉRENCE : Hellinger Sciencia ® , traduit par Bernard Munsch



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