Le Silicium organique
Qui a vu une bambouseraie ou a ramassé de la prêle au bord d’un chemin n’a pu que s’étonner de la solidité et de la flexibilité de leurs tiges. Leur point commun : une extrême richesse en silicium...
Elément essentiel de la matière vivante
[avec le carbone, l’oxygène et
l’hydrogène], le silicium est présent en
quantité importante dans la plupart des
tissus organiques, le tissu osseux, et le
tissu conjonctif. Constituant principal
des parois vasculaires, le silicium est très
important pour le maintien de leur élasticité.
Or, il faut savoir qu’avec le vieillissement,
la quantité de silicium diminue chez les
êtres vivants et ce, de façon irréversible :
à 70 ans un organisme humain aura
perdu plus de 70 % de son capital silicium
d’origine ! Un déficit en silicium
organique augmenterait, entre-autres,
le risque de formation de l’athérosclérose,
responsable de l’artérite des membres
inférieurs et de maladies artérielles
coronaires [angine de poitrine, infarctus
du myocarde] et de certains accidents
vasculaires cérébraux. C’est dire
l’importance de ce composé à tous les
âges, et particulièrement au cours du
troisième âge !
Qu’à cela ne tienne, diront les esprits
logiques, pour garder la souplesse de
ses artères et de ses articulations, il suffit
de compenser ces pertes. Oui, mais...
le silicium est très peu assimilable par
l’organisme. Seul du silicium organique
[c’est-à-dire associé à du carbone,
caractéristique des organismes vivants]
est assimilable et le fabriquer n’est pas
chose aisée.
Un grain de sable
qui dérange les rouages
Le premier à avoir réussi l’opération
à partir de grains de sable [constitués
essentiellement de silice], et après diverses
réactions physico-chimiques, est
Norbert Duffaut [docteur en médecine],
en 1957.
Dans les années ‘70, le docteur es-sciences,
Loïc Le Ribault, étudie le sable et
les micro-organismes qui entourent les
grains. Remuant à des fins d’expérience
ce «mélange» sableux, le chercheur
constate la disparition de ses lésions de
psoriasis aux mains. Sa perplexité quant
à l’effet produit, trouve réponse dans les
nombreux travaux de Norbert Duffaut.
Les deux hommes se rencontrent et, à
partir de 1982, entament une étroite
collaboration scientifique qui aboutit à
la mise au point de nouvelles compositions à usage thérapeutique. Malheureusement,
les pouvoirs publics n’accorderont
jamais d’intérêt pour la réalisation
de tests probants. Duffaut décédera en
1993 dans des circonstances étranges
[suicide par empoisonnement selon l’enquête]
et sans aucune reconnaissance
pour ses travaux.
En 1994, à la demande de Loïc Le Ribault,
Ivan Coste, biochimiste réputé, reprend
les travaux de Norbert Duffaut sur le silicium
organique et arrive enfin à stabiliser
la molécule de 5ème génération.
Devant les refus réitérés des autorités médicales
de tester et d’agréer ce nouveau
produit, Le Ribault publie ses résultats
dans la presse en octobre 1995. D’octobre
à décembre 1995, aidé par plusieurs
médecins, il rassemble une quantité
d’informations, de témoignages et
de documents d’un intérêt scientifique
considérable. L’Ordre des Médecins et
l’Ordre des Pharmaciens portent pourtant
plainte en janvier 1996... Un mandat
d’arrêt est lancé et il est incarcéré, en
dépit du fait que pas une seule plainte de
consommateurs n’ait été déposée contre
lui. Heureusement pour nous, Le Ribault
s’expatrie en Irlande où il entreprendra
la production et la commercialisation de
son silicium organique.
Silicium thérapeutique
Le silicium joue un rôle majeur dans le
système immunitaire puisqu’il est indispensable
au processus de déclenchement
de fabrication des antigènes et
des anticorps. Ainsi, suite à des études,
l’on a pu observer une nette diminution
des symptômes des maladies auto-immunes
grâce aux traitements à base de
silicium.
«On a observé que les effets nocifs de la
chimiothérapie notamment après cancer
du sein étaient considérablement attenués
par la prise de silanols [silicium organique].
De même, dans le cas d’hépatite
virale, on a pu constater que la prise
de silanol a fait chuter les taux élevés de
transaminases». [Besbe]
D’autre part, et selon la synergie des
éléments avec lesquels il sera utilisé, il
aura soit une action solidifiante [dans
le processus d’ossification ou de reminéralisation
osseuse], soit une action de
souplesse et d’élasticité [tendons, articulations
et peau]. Les dérivés organiques
silicés [silanols] sont donc indiqués pour
agir sur les rides, les vergetures et pour
améliorer l’élasticité de la peau et sont
d’ailleurs utilisés depuis longtemps en
cosmétique !
La dermatologie, la neurologie [dans
les maladies dégénératives telles que la
maladie de Parkinson et la sclérose en
plaques], la stomatologie, les pathologies
infectieuses d’origine virale [hépatites]
et la cancérologie [pour pallier en
particulier aux effets secondaires de la
radiothérapie et de la chimiothérapie],
sont cités comme autant de domaines
d’action du silicium organique. Ses propriétés
antalgiques et anti-inflamatoires
en font l’arme fatale pour les tendinites,
oedemes et douleurs articulaires,
contractures, lumbago, arthrose... pour
ne citer que ceux-ci. Le moins que l’on
puisse dire est que cette molécule n’est
pas inconnue de la pharmacopée et que
beaucoup de médecins peuvent témoigner
de son efficacité.
Le silicium dans l’alimentation
Très présent dans les organismes vivants,
le silicium se trouve, logiquement,
aussi dans l’alimentation et, notamment,
dans la peau des fruits et des
céréales complètes ; le pain complet ;
l’ail, l’échalote, la ciboule, le chou-fleur,
la fraise, les haricots en grains frais, les
pois frais, la pomme... Mais c’est surtout
dans l’oignon, le fenugrec, la prêle
et l’os de seiche que l’on en trouve de
fortes concentrations.
N’oubliez cependant pas de consulter
votre médecin naturopathe ou thérapeute
habituel avant de commencer la prise
de quelque complément alimentaire que
ce soit !
Ioanna Del Sol