L’Aloès, panacée ancestrale
«Plante de l’immortalité» des prêtres de l’Egypte ancienne, l’incroyable diversité des champs d’action de l’Aloès mérite que l’on s’y attarde...
En ces temps «modernes», fortement
imprégnés par le stress et les pollutions
en tout genres, notre système immunitaire
a grandement besoin d’un soutien
ciblé et naturel pour remplir sa fonction
protectrice. Maladies diverses, médicaments,
et tous nos petits «bobos» perturbent
le travail enzymatique de notre
organisme, ce qui provoque des troubles
du métabolisme.
En contribuant à la production d’enzymes,
l’Aloès, régulateur biologique de
premier ordre, renforce le système immunitaire
non spécifique en contribuant à la
fabrication d’anticorps, et soutient le métabolisme
par son «travail» enzymatique.
Un ancêtre au goût du jour
L’Aloès, appelée «Plante de l’immortalité»
par les grands prêtres de l’Egypte ancienne,
est connu depuis l’Antiquité dans
toutes les régions du monde. Il semblerait
que ce soient les Sumériens qui en aient
fait les premiers un usage thérapeutique.
Les Egyptiens, les Chinois, les Juifs, les
Grecs, les Romains et les Indiens d’Amérique
ne sont pas en restes quant à son
utilisation ! La médicine ayurvédique, elle,
dit que l’Aloès rétablit l’équilibre entre les
3 Doshas [Kapha, Vata et Pitta] et les musulmans
en accrochent les feuilles dans
l’entrée de leurs maisons parce qu’elles
représentent un symbole de bonheur
parfait. Les écrits médicaux d’Hippocrate,
Aristote, Celsius, Dioscoride, Pline l’Ancien,
Galien, Paracelse, vantaient déjà ses
vertus, c’est dire…
Il existe plusieurs espèces d’Aloès, mais la
plus utilisée est l’Aloe Vera [ou Aloès Vrai].
Appelée Aloe barbadensis ou encore Aloe
vulgaris par les scientifiques, l’Aloe Vera,
bien qu’originaire d’Afrique du Nord, est
cultivée partout dans le monde et notamment
en Espagne, au Mexique et dans le
sud des Etats-Unis.
Science et tradition
Depuis près de 50 ans, les chercheurs se
penchent sur la formule intime de l’Aloe
Vera. L’aloïne et ses dérivés sont les principes
actifs majeurs de la feuille. Si ces substances
ont une action sédative, antibiotique, purgative
et analgésique, d’autres composants
renforcent cette action bactéricide, fongicide
et calmante : les acides aloétique et
cinnamique. L’Aloe Vera contient en outre
7 des 8 acides aminés essentiels qui ne
peuvent êtres fabriqués par l’organisme
humain et qui lui sont indispensables.
Tous ces éléments se trouvent dans l’Aloès
en quantités minimes, mais dans un rapport
équilibré.
Des recherches scientifiques approfondies
confirment les connaissances empiriques
et l’innocuité de l’Aloès... Citons
l’Université de Alacala de Henarez, Madrid,
une des plus anciennes universités
européennes, qui étudie les différentes
enzymes présentes dans le jus d’Aloe Vera
et leurs implications dans ses propriétés
thérapeutiques. D’autres études ont été
publiées pour souligner les avantages
de l’Aloès en application externe ou interne
par des universités prestigieuses,
telles l’University of Texas USA [Medical
Branch], la Fujita Health University [Japon],
la Ben Gurion University of Negev
[Israel], pour ne citer que
celles-là.
Il semblerait donc que,
pour une fois, le médical
et la tradition partagent le
même avis !
En interne,
une panacée !
Non seulement, le jus
d’Aloe Vera stimule les défenses
immunitaires, mais
il est aussi antibiotique,
anti-inflammatoire et c’est
un cicatrisant puissant. Il
aide à éliminer les toxines
et à nettoyer les organes
encombrés [reins, foie, intestins…]. Il
soulage crampes d’estomac et maux gastriques,
et, comme l’Aloe Vera augmente
la production d’enzymes digestives et
rééquilibre la flore intestinale, il a une action
bénéfique sur la constipation. Le jus
d’Aloe Vera est également conseillé dans
les cas de diabète car il abaisse le taux de
glucose dans les cas de diabète non-insulinodépendantes.
Attention : ne pas utiliser par voie interne
pendant la grossesse, chez les enfants, ou
les personnes âgées.
La peau et les cheveux
Le gel d’Aloe Vera concentre la plupart des vitamines qui concernent la peau et
les cheveux, et notamment la vitamine A,
E et celles du groupe B. Il est riche aussi
de tous les sels minéraux indispensables :
phosphore, potassium, calcium, chlore,
fer, zinc... Bref, l’Aloès, par sa composition,
possède des propriétés très intéressantes
pour la peau : cicatrisation, régénération
cellulaire, hydratation cutanée,
anti-inflammatoire, antibiotique.
Ainsi, après des brûlures par exemple, le
caractère hydratant de l’Aloès va soulager,
tandis que ses quelque 200 composants
vont agir en synergie pour cicatriser
et réparer la peau. L’Aloès a en effet le
pouvoir d’accroître de 6 à 8 fois la rapidité
de reproduction des cellules de fibroblaste
[fabrication du collagène]. C’est
pourquoi les cosmétiques à base d’Aloès
sont de plus en plus répandus. Par conséquent,
le gel d’Aloe Vera par voie externe
est conseillé pour : les brûlures, les coups
de soleil, les piqûres d’insectes, les coupures,
les écorchures, tous types d’Irritations
de la peau tel l’eczéma, l’acné
[bonne nouvelle pour nos ados…], les
démangeaisons, les problèmes du cuir
chevelu, les mycoses et même les boutons
de fièvre ou l’herpès !
Il semblerait donc bien que cette plante,
à la vivacité et à la résistance exceptionnelles,
enrichit la pharmacie familiale
d’une de ces quasi-panacées comme il
en existe, finalement, assez peu...
Bien acheter
Bien que la feuille puisse être employée entière,
c’est le gel incolore - matière active de
la plante - se trouvant au coeur des feuilles
d’Aloe Vera, qui est le plus utilisé. Soyez
attentifs, lors de votre achat, de vérifier la
composition et le pourcentage d’Aloe Vera
contenu dans la préparation. Pour que
le produit soit réellement efficace, il doit
contenir au moins 90% de principes actifs.
Les critères d’efficacité sont, d’une part, la
pureté du produit et, d’autre part, sa méthode
de conditionnement et de conservation.
Pour conserver les éléments actifs, il est
primordial de s’assurer que les feuilles sont
ramassées et décortiquées manuellement,
et que le jus est obtenu par pression à froid
[et non irradié, ni chauffé] sans eau ajoutée.
Le + : un produit sans conservateur ni colorant.
Le nec plus ultra : bio garanti…
L’Aloe Vera chez soi
Si d’aventure vous passez dans des régions
où l’Aloès pousse de manière spontanée
[tout le «sud»… France, Italie, Espagne,
Portugal…], sachez que l’Aloe Vera
y pousse de manière spontanée. Vous pouvez, si vous désirez cultiver un Aloès
chez vous, prélever des pieds de 5 à 10
cm dans des zones non cultivées [bords
de chemin, talus, etc...]. La multiplication
de l’Aloès se fait par pollinisation, mais
il est plus facile et plus rapide de procéder
par séparation des plants. Dans les
régions moins ensoleillées, l’Aloe Vera se
développera moins rapidement, mais il
s’acclimate assez vite et supporte la vie
en pot. D’ailleurs, n’hésitez pas à en placer
à côté de vos appareils électroniques
[ordinateurs, télé, etc.…] car il régule les
champs électromagnétiques. Bien que ce
soit un cactus, il a besoin d’eau, mais sans
excès, et d’un sol bien drainé, de préférence
sablonneux. N’oubliez pas que les
plantes vendues dans les «garden center»
et autres magasins de plantes sont généralement
cultivées à grand renfort de pesticides
et engrais chimiques - ce qui rend
caduc leurs propriétés thérapeutiques…
Ionna del Sol