Danger insidieux des téléphones sans fil
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Danger insidieux des téléphones sans fil





Les téléphones sans fil fonctionnent par émission d’ondes électromagnétiques à l’intérieur des habitations, contraire-ment aux stations relais de la téléphonie mobile (GSM) qui sont placées à l’extérieur des immeubles. Généralement, leur portée va de 50 à 200 mètres. Au début, ces téléphones sans cordon émettaient des ondes relativement faibles sur un mode analogique non pulsé, et cela seulement lors du fonctionnement effectif du téléphone. De tels appareils, du type CT-1-Plus, ne posent pratiquement pas de problèmes. Puis, on est passé aux ondes pulsées - ici encore seulement quand on téléphone - c’est la norme CT-2. Mais depuis 1995, une nouvelle norme tend à s’imposer : le type DECT (Digital Enhanced Cordless Telecommunication). Ces appareils émettent des ondes relativement fortes sur un mode digital pulsé de même que leurs stations de base, qui émettent à pleine puissance même lorsque le téléphone n’est pas utilisé. L’irradiation est permanente ! Et cela pour des raisons techniques (et financières) : on s’est épargné ainsi les mécanismes d’enclenchement et d’arrêt de l’émission... Il faut savoir que ces appareils polluent plus encore que les téléphones portables. Le relevé graphique de ces ondes montrent un tracé en lames de couteau, ce qui signifie des variations de champ plus brutales encore et donc des courants induits plus importants. Le professeur von Klitzing de Lübeck, par exemple, a étudié ce problème. Pour lui, le DECT est pire que le GSM... Les effets sur la santé sont désastreux : troubles du sommeil, maux de tête, fatigue persistante, vertiges, problèmes auditifs, nerveux, cardiaques, hormonaux, sans compter les allergies et la baisse d’efficacité du système immunitaire... Ces effets sont faciles à démontrer : ils cessent comme par enchantement dès qu’on supprime le DECT en cause, ou qu’on interpose un écran métallique entre lui et le lit de la personne concernée. Même si l’on ne souffre pas de troubles caractérisés au voisinage d’un DECT (et par voisinage il faut entendre quelques mètres ou même plus de 10 mètres !), cet appareil agit petit à petit sur la vitalité : on devient plus fragile, on vieillit plus vite, etc... Et le surcroît de vitalité qu’on ressent lorsqu’on échappe à l’influence d’un de ces appareils peut être véritablement phénoménal... Malheureusement, cette norme de fabrication s’est imposée partout. Les anciens appareils sont devenus marginaux. Celui qui envisage l’acquisition d’un de ces téléphones sans fil parce qu’il trouve dépassé de s’embarrasser d’un cordon qui s’entortille, ou pour toute autre raison, doit savoir qu’à l’heure actuelle, on lui fournira presque immanquablement un DECT, les vendeurs ne sachant même plus faire la différence entre le DECT et les autres...



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