Homéopathie la preuve par l’animal
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Homéopathie la preuve par l’animal



Rendons ses lettres de noblesse à l’homéopathie que certaines instances tendent à discréditer. Et pourtant...





Un centre d’expertise vient de décréter la médecine homéopathique inopérante voire dangereuse. Il ne lui reconnait qu’une vague action «placebo», ce qui revient à affirmer que les granules ou les poudres ne contiennent rien d’autre que l’excipient et que les patients n’y trouvent un effet favorable ou positif que par une action bienfaisante du psychisme sur le physique. Déjà cet effet-là, remarquable, devrait suffire à donner toutes ces lettres de noblesse à une médecine découverte et mise en application par le docteur Hahnemann, il y a plus de deux siècles.

Une vraie médecine d’observation
Ce médecin n’a rien fait d’autre, à l’époque, que tenter de comprendre et de mettre en pratique ce que son sens aigu de l’observation et une fameuse intuition lui avait permis d’envisager : une dose très faible d’une substance naturelle permet d’amender tout ou partie des effets nocifs de la même substance donnée à dose pondérale. C’était, déjà à l’époque, révolutionnaire et Hahnemann dut s’installer à Paris, fuyant une Allemagne hostile, pour y voir reconnaître toutes les vertus et les bienfaits de son invention majeure.
Le premier principe de similitude évoqué [un même remède dilué pour guérir les effets nocifs de cette même substance] en rejoint deux autres qui sont les clés de voûtes de cette médecine homéopathique : le principe d’infinitésimalité, à savoir que le remède sera d’autant plus efficace qu’il est dilué, et le principe d’individualité qui spécifie que chaque individu présente des symptômes que lui sont propres, spécifiques, que le corps doit aussi être pris dans sa globalité et non investigué dans ses différentes parties prises séparément, ce qui est pratiquement devenu la règle, est une des explications du succès actuel de l’homéopathie dont les médecins pratiquants n’envisagent le patient que dans sa globalité.

Le monde animal, un formidable laboratoire
Ce principe d’individualité est une des explications à l’impossibilité d’envisager une quelconque expérimentation à grande échelle, sur des animaux par exemple, chaque animal, chaque individu testé ayant son individualité, sa spécificité, sa réactionnalité propre. Le monde animal est, à ce titre, un formidable laboratoire, pour autant qu’on veuille bien s’intéresser aux réactions spécifiques de chaque animal au produit homéopathique proposé comme traitement. Je parle de ce monde animal à dessein, bien sûr, puisque je le connais, le côtoie et le soigne depuis plus de trente ans, privilégiant les médecines dites douces [voir «La Médecine douce des animaux» éd. Marco Pietteur] autant pour les effets bénéfiques de ces produits que par crainte des nombreux effets secondaires négatifs de la médecine allopathique. J’ai parfois soigné les animaux de scientifiques peu ou pas du tout ouvert à ce type de médecine alternative, qui ont dû reconnaître son action sur leurs propres animaux. S’en suivait alors immanquablement ce type de dialogue : «Mais si ça marche aussi bien, on doit pouvoir le voir dans le sang».


Médecine vibratoire
Notre médecine dite «officielle » aime pouvoir tout contrôler, avoir des preuves irréfutables, transposables, expérimentables à merci : dans le cas de l’homéopathie, c’est impossible dans l’état actuel des recherches, mais je suis convaincu que les preuves de son action au niveau profond de tout organisme vivant seront rapidement apportées par des laboratoires indépendants, si elles ne le sont déjà... A ces mêmes scientifiques à l’animal guéri par des dilutions extrêmes d’une substance choisie en fonction des symptômes, à ceux-là qui veulent des preuves, je leur répète que c’est comme si on faisait une étude, comme si on mesurait la circulation automobile sur le périphérique ou sur le ring pour savoir ce que les gens font chez eux. Le sang circulant est un chose, ce qui se passe au niveau cellulaire en est une autre, bien plus précise et importante, mais plus difficile à qualifier ou quantifier. Ce qui pose, en fait, problème c’est le principe de dilution qui, au-delà de la 12ème centésimale [dilution de 12 fois cent fois] impose qu’on dépasse alors le nombre d’atomes ou de molécules par unité de matière [nombre d’Avogadro] cela impliquant que le produit, qu’il soit solide ou liquide ne contienne plus de matière effective. Pourrait-on imaginer que cette matière a fait place à une forme d’énergie non encore définie, récupérée par l’excipient et libérée comme n’importe quelle onde bénéfique ? Il est, à ce titre, étonnant de constater que la médecine dite «officielle» est très sectaire, acceptant les principes d’énergie qui lui conviennent, réfutant les autres [même constat pour l’acupuncture]. Ce qui fait la spécificité de l’homéopathie en fait aussi sa difficulté. Après avoir repéré la substance végétale, animale ou minérale qui est en rapport avec les symptômes décrits par le patient, ou récupérés par le vétérinaire s’il s’agit d’un animal, il faut encore définir la meilleure dilution à apporter à la substance pour que son efficacité soit maximale, pour qu’elle touche réellement sa cible. A ce titre, il m‘arrive fréquemment d’expliquer que la maladie est une perturbation énergétique qui touche tel ou tel organe, que le remède dilué apportera sa propre énergie régulatrice, sa propre onde qui régulera l’autre déréglée. Car il en va de même, dans ce cas, pour un organisme comme pour n’importe quel appareil récepteur, une radio par exemple : il faut peu de choses pour la dérégler, un petit mouvement maladroit sur le bouton et l’on n’a plus de réception...
Tous les animaux que j’ai pu traiter par homéopathie [ainsi que leur maître] en sont témoins, cette médecine subtile est performante, a fait ses preuves et ne demande qu’une chose : qu’on la laisse opérer et vivre avant qu’elle ne prouve officiellement son action à un niveau que la médecine officielle n’est pas encore apte à comprendre.

Dr. Lippert Gérard
Médecin vétérinaire- océanologue Homéopathe et acupunteur



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