Choisir le bio… jusqu’où ?
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Choisir le bio… jusqu’où ?







Quand j’interroge mes proches sur le bio, le débat s’engage aussitôt sur une alimentation exempte de substances nocives [résidus d’engrais, de pesticides ou de médicaments, additifs de complaisance...]. En effet, notre organisme ne fonctionne plus correctement dès qu’il est encombré de ces molécules artificielles. or, elles envahissent le monde à raison d’une nouvelle par jour, sponsorisées par des multinationales prédatrices et sans scrupule. Pour permettre à notre système biologique d’exploiter au mieux ses propres mécanismes complexes et efficaces, nous devons étendre le concept du bio. Dans l’assiette, le cru nous livre intactes huiles, protéines, enzymes... Par la germination de 48h ou plus, toute graine se débarrasse de ses verrous, construit du vivant et nous l’offre. Le végétal - par opposition aux viandes, produits laitiers, oeufs et poissons, utiles en très faible ration - correspond mieux aux capacités d’assimilation de l’espèce humaine. L’aliment saisonnier accompagne notre corps dans son rythme annuel. Sa fraîcheur maximise tous ces apports précieux.


Nous pouvons aller plus loin. La bio-attitude, c’est placer notre corps dans les meilleures conditions matérielles telles que des vêtements ou chaussures qui n’irritent pas ; une hygiène et du nettoyage sobres, qui soutiennent notre système immunitaire ; des soins de santé qui agissent sur les causes et dont les effets secondaires restent légers ; un habitat en matériaux sains ; un environnement électromagnétique réduit...
élargissons enfin notre bio-attitude vers tous les vivants [animaux, végétaux et micro-organismes], pour maintenir l’équilibre et le dynamisme de l’écosystème tout entier [eau, sol et air ; climat]. A nous de rechercher la connaissance qui nous permettra de protéger et de perpétuer une Nature belle, diversifiée et puissante qui pourra répondre encore durant de longues décennies à nos besoins fondamentaux.
Pour que cette perception la plus large nous habite, notre bio-attitude nous invite à limiter notre «demande » dans le transport, la construction, la production d’objets et d’aliments, le chauffage et autres énergies, le loisir,... Cette exigence de «travailler» sur le moins de quantité [= diviser par 4], puisque les ressources du monde ne sont pas infinies, ne nous prive pas pour autant de viser les valeurs de qualités [= multiplier par… ].

Faire l’effort du bio... pour notre santé, celle de l’humanité et le bonheur de la Planète.

André Foguenne,
Membre Les Amis de la Terre

Curieux, désireux de poursuivre la réflexion :
contactez le 081 40 14 78 [matinée], ter-amikaro@ amisdelaterre.be ou www.amisdelaterre.be



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