Aroma du Monde n°10
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Aroma du Monde n°10



Catherine Cianci est formée en communication et en anthropologie. Début 2010, elle a quitté Bruxelles pour un tour du monde de l’aromathérapie. Nous la retrouvons chaque mois, sur un des cinq continents, pour un «carnet de route» aux parfums d’ailleurs...



Après le Pérou, j’ai continué ma route vers la Bolivie où j’ai passé quelques temps dans une famille productrice d’huile essentielle d’eucalyptus. Je me suis ensuite rendue à Curitiba, dans le sud du Brésil, pour suivre une formation sur les huiles essentielles et la mythologie. J’y avais été invitée par Fabian Laszlo, un jeune aromathérapeute brésilien. Familière des stages de développement personnel en Belgique, j’étais impatiente de découvrir comment cela se déroulait au Brésil. Pendant deux jours, nous avons alterné méditations et théorie sur les huiles et les dieux grecs. Les pauses et les repas ont été l’occasion pour moi d’échanger avec les autres participantes sur leurs motivations. J’ose mettre le terme au féminin car l’assemblée ne comptait que deux hommes : le formateur et un élève. Pas très diffèrent des stages en Belgique !

Fabian ne se contente pas de donner des formations, il développe sa propre école et a créé sa marque d’huiles essentielles. Il travaille également sur l’écriture de plusieurs ouvrages d’aromathérapie en portugais. Je vous invite à consulter son site : www.ibraromatologia.com.br

Fabian m’avait également donné le contact d’Antonio à qui il achète une partie de ses huiles essentielles. Des heures de bus et d’avion plus tard, je suis arrivée à Salvador de Bahia pour rencontrer Antonio. C’est un homme aux multiples métiers : économiste dans le secteur public, producteur de fruits et de légumes locaux, distillateur d’huiles essentielles et fabricant d’arômes naturels. Il a construit luimême son alambic et ne travaille qu’avec des plantes bio. Etant une activité complémentaire, il n’a que quelques clients et ne fonctionne que sur commande. Il a appris sur le tas et fait de multiples essais pour obtenir des huiles de qualité. Il m’expliquait notamment qu’il est très difficile de distiller le gingembre car il ne produit de l’huile qu’à une période bien précise de son processus de maturation. Lors de mon passage, j’ai pu assister à la distillation du clou de girofle.



Au plaisir de partager avec vous la suite de mes aventures le mois prochain !

Catherine Cianci
www.terredaroma.com

Avec le soutien de l’IHMN, Bioshanti et Autre Chose.



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