Vers un nouvel eco-tourisme
Voyager n’est plus une activité réservée qu’aux plus nantis.
La démocratisation des prix des vols et de l’hébergement
permet à de nombreux voyageurs d’explorer les coins les plus
reculés de la planète. Pour les vacanciers, voyager est une
opportunité de découvrir des sites remarquables et de partir à
la rencontre des cultures et des traditions séculaires du monde.
Pour les habitants des pays de destination, le tourisme est un
élément important, parfois même la source principale de revenus.
Cependant, avec l’afflux des touristes, ces pays, en particulier
ceux en voie de développement, commencent à se rendre
compte que les avantages économiques sont loin de compenser
la destruction environnementale et culturelle souvent subie.
Même si le tourisme est une source vitale de revenus pour de
nombreux pays, c’est aussi une nuisance quotidienne et, parfois,
un mal nécessaire. Les touristes oublient en effet trop souvent
que quand ils déambulent et prennent des photos, ils sont
dans les maisons, les jardins et les sites sacrés des autres... Avec
la forte croissance du tourisme, de nombreuses zones côtières
et forestières fragiles ont été détruites et de nombreux sites et
zones naturelles remplacés par des complexes de vacances et
hôtels divers. Il est donc grand temps d’interroger notre rapport
aux voyages et à nos «chères» vacances. Nous espérons que
l’article «Voyager autrement» [en page 8] contribuera à nourrir la
réflexion vers un nouvel éco-tourisme durable et responsable !
Un merci particulier au Dr. Lippert d’avoir partagé sa vision de
la «médecine subtile» au travers de son article : «Homéoptahie,
la preuve par l’animal»
Olivier Desurmont
Paru dans l'Agenda Plus N° 234 de Février 2012