Vers un équilibre durable

Oscillant entre croissance et décroissance, l’équilibre durable nous appelle à une profonde transformation du monde et de nos sociétés. Le XX ème siècle aura certes apporté confort et richesse à une partie de la population planétaire, mais à quel prix ? Alors que nous devenons de plus en plus conscients des infaillibles conséquences de nos choix et de nos modes de vie, c’est maintenant et sans plus attendre que nous sommes toutes et tous invités à tourner la page [sans culpabilité, ni regrets !] de l’ancien paradigme sociétal. Focalisons notre attention sur le «demi-verre plein» et laissons aller le «demi-verre vide». Comme notre attention nourrit ce sur quoi elle se pose, laissons aller les jugements, résistances et révoltes qui contribuent, parfois à notre insu, à façonner ce que - justement - nous pointons du doigt. Focalisons plutôt notre attention sur la construction d’un monde plus conscient et le reste suivra. Le reste suivra car, lorsque nous devenons plus conscients, nous devenons simultanément plus responsables, plus équitables, plus respectueux, plus solidaires,... Un monde plus conscient porte en lui les semences de toutes les autres qualités et vertus. Les clefs du changement sont donc nôtres. A la fois, au niveau «visible», en tant que citoyensconsommateurs- électeurs et, également, au niveau «invisible», en tant que conscience focalisant son attention-énergie sur la co-création d’une nouvelle éco-société conviviale. En être conscient, c’est nourrir en nous le germe de l’être humain du IIIème millénaire ; celui qui contribue à bâtir et à transmettre une nouvelle culture de la responsabilité et de la conscience. Merci à tous les «créateurs de nouvelle culture» [les créatifs culturels] qui se reconnaissent déjà ou qui s’ignorent encore.