La Bioélectricité
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des solutions pour nous aider à mieux vivre avec la fée électricité !
Comment réduire la pollution électromagnétique dans son lieu de vie ?





A n’en pas douter, l’arrivée de la fée «électricité» dans notre société moderne aura profondément fait évoluer notre confort de vie. Dans nos chaumières, elle est présente dans chaque pièce, dans chaque mur et son «fluide» invisible exauce tous nos souhaits : du chauffage central en passant par les lumières ci et là, ou encore le routeur wi-fi qui permet depuis la cuisine de consulter ses courriels sur sa tablette préférée.

La fée, cependant, n’avait pas cru être autant aimée de l’homme car les applications usant l’électricité ont été si considérables et multiples qu’aujourd’hui tout ceci s’est banalisé… tout en oubliant que la fée est toujours accompagnée de ses compagnons «perturbants» que sont les champs électriques et magnétiques. La magie des fées est tempérée par les lois de la physique, car l’électricité qui alimente nos maisons, nos crèches, nos hôpitaux, nos écoles et l’industrie engendre, lors de son passage, des champs électriques dus à la tension [le Voltage] et des champs magnétiques dus au passage du courant [l’Intensité].

D’une manière très schématique, on peut considérer qu’un champ est une zone d’influence. Ainsi, tout câble ou appareil ayant une alimentation électrique est entouré d’une sorte de nuage invisible, appelé «champ». Dans cette zone d’influence, les forces exercent des interactions avec les cellules de notre corps, plus ou moins importantes selon que l’on s’en tient proche ou éloigné.
Le champ électrique est conséquent de la tension [voltage]. Plus la tension est importante, plus le champ électrique augmente. Le champ magnétique est conséquent de l’intensité [ampérage], donc de la consommation. Plus le passage du courant est important, plus le champ magnétique augmente.

Le champ de la Terre
Nous sommes en permanence exposés à des sources multiples de rayonnement, qu’elles soient d’origine naturelle ou artificielle. Toutefois, il ne faut pas confondre le champ magnétique continu et naturel [compris entre 40.000 nT et 70.000 nT selon l’endroit du globe où l’on se trouve] avec les champs magnétiques alternatifs artificiels.

Bien que la plupart d’entre nous [sauf les personnes électrosensibles qui ressentent avec une forte acuité ces champs et en vivent perturbées] n’apercevions la fée que dans les ampoules, ces champs électriques et magnétiques constituent autant de pollutions qui agissent à notre insu et dans des proportions variables en fonction de l’intensité et du temps d’exposition auxquels nous y sommes soumis.
Il va de soi que le fait d’être exposé pendant 10 minutes par jour au champ magnétique de 1 millions de nT [nano Tesla] d’un rasoir électrique, quoique à éviter, est moins préoccupant pour la santé que d’être exposé régulièrement pendant 8 heures par jour à un champ magnétique de 30 000 nT sous une ligne à haute tension. Il en va de même pour tous les appareils conçus pour émettre un champ électromagnétique comme les routeurs wi-fi, les babyphones, etc...
Notre organisme, composé environ de 72% d’eau et de sels minéraux, est conducteur d’électricité. De plus, l’activité cellulaire est régie par des réactions biochimiques et électriques au sein de tous les tissus et notamment ceux, ultrasensibles, du système nerveux et du système endocrinien.

L’électricité est un agent de stress pour notre organisme
On sait également que la sensibilité à l’égard des champs électriques et magnétiques est plus importante lors des phases de sommeil ou de repos. Or nous passons 1/3 de notre vie à dormir...

Aujourd’hui, il est admis de façon indiscutable que 200 nT par 8 heures d’exposition est une valeur pivot, au-delà de laquelle des risques sérieux existent. Les études bibliographiques traitant des champs électromagnétiques de fréquences extrêmement basses [ELF, comme l’électricité 50 Hz du réseau] sur le biologique, révèlent à partir de modèles expérimentaux :
- des dysfonctionnements neuro-endocriniens ;
- des modifications du comportement ;
- des troubles immunitaires ;
- des modifications de la synthèse des protéines;
- des anomalies de transcription de l’ADN ;
- des effets d’activation de prolifération tumorale maligne, donc des risques potentiels accrus de cancers ;
- modification nette des flux d’ions calciques [action sur la contraction musculaire, la division cellulaire et les phénomènes de fécondation].
Le problème se pose avec la même acuité pour les hautes fréquences mais nous ne les aborderons pas ici.



Comment pourrions-nous rendre à la fée toute sa noblesse ?
En s’organisant pour la débarrasser au maximum de ses compagnons perturbants… C’est le travail des professionnels de la «bio-électricité», car des solutions innovantes existent, créant une substantielle réduction de ces perturbations, mesures à l’appui.

Pour un nouvel espace à vivre, un «bioélectricien » vous conseillera notamment : une conception particulière du tracé des lignes électriques pour éviter les zones au long temps d’exposition [tête de lit, bureau, etc...], l’installation de bio-rupteurs, qui évitent aux champs de perturber inutilement un circuit non utilisé, le choix de câbles électriques ou réseaux «blindés » pour restreindre drastiquement les champs, le recours à une boucle de terre performante, à des appareils blindés et à la terre, etc...
Pour les rénovations, des solutions existent aussi, mais le recours à un géobiologue aidera à diagnostiquer les perturbations, à vous proposer des solutions dans un ordre de priorité.
Les mesures «comportementales» ne seront pas à négliger : évitons de placer les téléphones sans-fil ou GSM allumé et un radio réveil 230 V sur la table de chevet, par exemple…

Il nous restera toujours le discernement dans l’étude et le recours à des appareils électriques peu émetteurs [radio réveil, téléphone portable, luminaires, etc...]. Demandons au vendeur les normes d’émission ou la conception des appareils électriques que nous achetons, par exemple.

Raphaël Dugailliez



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