Une mémoire au top avant les examens
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Une mémoire au top avant les examens



La fréquence des troubles de la mémoire chez les personnes âgées fait souvent oublier leur existence chez tout un chacun et l’angoisse qu’ils peuvent générer, surtout en période d’examen. Et s’il existait des astuces simples pour l’optimiser, cette mémoire ?





«Rien, plus rien… je me suis retrouvée devant le questionnaire et je ne savais plus rien !»… qui n’a pas dit ça un jour ou ne l’a pas entendu de ses propres enfants ? Cet exemple illustre bien la situation classique du «trou de mémoire» en situation de stress et la nécessité de gérer ce dernier pour garder un fonctionnement cérébral au maximum de ses possibilités. Qui dit gérer le stress dit, bien sûr, hygiène de vie et entretien du support physique de cette mémoire : notre corps et surtout notre cerveau !

Alimenter ses souvenirs

Bien sûr, pour se souvenir, il faut d’abord percevoir l’objet de ce futur souvenir au travers de nos sens : vue, ouïe, toucher, odorat…et pourquoi pas le goût ! C’est la fameuse «Madeleine de Proust» lui évoquant son enfance. Si, se pencher sur la voie sensorielle qui prédomine chez nous pour se servir de ce canal préférentiel [mémoire auditive, visuelle, kinesthésique,...] dans nos apprentissages de tous les jours est important, s’assurer du bon fonctionnement de nos organes des sens et du support physique de notre mémoire est fondamental. Des yeux de lynx et une ouïe fine ne garantissent pourtant pas le stockage efficace de l’information dans notre « disque dur », à savoir le cerveau. Ce dernier est composé majoritairement de graisses, se nourrit quasi exclusivement de sucre [glucose] et est alimenté par le flux sanguin constitué essentiellement… d’eau. Ses besoins se traduisent donc dans l’assiette comme suit : alléger ses repas pour éviter la somnolence, multiplier les sources d’omégas 3 [huiles de lin, de colza, poissons gras comme sardines, maquereaux,…], s’assurer d’un bon apport en fer via une consommation raisonnée de viande [1 g/j /kg de poids], consommer des glucides à faibles index glycémique [riz, céréales, ...] répartis tout au long de la journée pour éviter le cycle infernal de l’hyperglycémie/ hypoglycémie qui se traduit concrètement par l’alternance «coup de fouet/coup de pompe», consommer abondamment légumes et petits fruits pour leur apport vitaminique et leur pouvoir antioxydant et surtout… boire ! Une déshydratation, même légère, se traduit rapidement pas une baisse des capacités cognitives ! La consommation d’une eau faiblement minéralisée, à raison de 6 à 8 verres par jour a un impact réel sur l’état de fatigue et la capacité de concentration et de mémorisation ! La majorité des flux [de nutriments, d’information, ...] de notre organisme se font en milieux aqueux. Manquer d’eau, c’est ralentir la machine corporelle. Le petit-déjeuner à dominance protéique suivi de repas faisant la part belle aux céréales et aux légumes devrait garantir une énergie constante, loin des coups de pompe associés à la consommation d’en-cas sucrés. En cas de petites faims, rien de tel qu’un fruit et quelques oléagineux [amandes, noisettes]pour remplacer la barre chocolatée !



Aérez-vous l’esprit !

Si fournir des nutriments adéquats au cerveau est essentiel, il l’est tout autant de rappeler que, comme le carburant de votre voiture, le glucose fourni aux cellules cérébrales pour produire de l’énergie ne peut brûler qu’en présence d’oxygène fourni par la respiration ! S’aérer, faire un exercice physique modéré, c’est donc non seulement respecter le besoin d’alternance activité/ repos de notre organisme, mais c’est aussi lui donner la possibilité de tirer le meilleur parti de son alimentation. Alors abusez de promenades au grand air et de respirations profondes, même de courte durée…votre mémoire vous dira merci ! Associer ces moments de pause à quelques mouvements inspirés du Brain Gym® ajoutera encore à la fluidité des idées et des voies de mémorisation.

Coup de pouce complémentaire

En période d’activité intellectuelle intense, professionnelle ou scolaire, certains compléments peuvent, en plus des conseils précités, apporter un plus à la mémoire. Citons par exemple la lécithine, précurseur du principal neurotransmetteur impliqué dans la mémoire : l’acétylcholine. Abondante dans le jaune d’oeuf, elle est aussi disponible en compléments extrait des fèves de soja. Des plantes telles que le romarin [en tisane, en macérât glycériné] ou encore le Ginkgo biloba [tisanes, compléments], vont également soutenir la mémoire en améliorant la circulation et le métabolisme cérébral et en soutenant l’énergie générale. Le Bacopa monnieri, plante de la médecine ayurvédique est également reconnu pour stimuler le métabolisme de l’hippocampe, région du cerveau impliquée dans la mémoire à long terme.

Charline Nocart

A lire pour en savoir plus : Nutrition et bien-être mental, de Veronica Van der Spek, Editions de Boek
braingymbelgium.be et kinesio-inks.be - passeportsante.net - apprenons.be



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