Un hiver au naturel, sans antibiotique ni vaccin…
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Un hiver au naturel, sans antibiotique ni vaccin…



Il n’est plus besoin de faire le procès de l’antibiothérapie systématique et de ses effets secondaires redoutables. Si les services rendus ont pu être remarquables, les abus auxquels la médecine s’est livrée ont amené plus d’inconvénients que d’avantages. Cependant, quelle position adopter face aux infections hivernales, alors que nous sommes généralement persuadés de pouvoir « attraper » la plupart des microbes qui passent… ?





« Non ! Ne m’embrasse pas ! J’ai le rhume… ». Ou la grippe, ... Combien de fois n’avons-nous pas entendu cette phrase ? Elle revient lors des rencontres familiales où les petits-enfants ne peuvent embrasser leur grand-mère, et entre amis, où certains se croient « contagieux » quand d’autres se reculent, pour ne pas être « contaminés ».
Nous sommes là en plein dans un « système de croyances » qui veut que des « microbes » (virus et/ou bactéries) extérieurs à nous nous rendent malades.
Or, il est possible de contester cette croyance au profit d’un autre mode de raisonnement.

Raisonner autrement C’est « grâce » ( !) à Louis Pasteur que nous avons adopté ce raisonnement qui nous conduit à craindre les microbes extérieurs et à nous en défendre à l’aide de médicaments tout aussi extérieurs et, il faut le dire, potentiellement dangereux pour nous.
D’autres chercheurs, Claude Bernard, Antoine Béchamp (pour ne citer que les contemporains de Pasteur) ont vu les choses autrement. En témoigne la célèbre affirmation de Claude Bernard : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout ».
C’est donc à ce niveau qu’il nous faut intervenir pour maintenir notre équilibre, tout en acceptant la maladie qui survient comme un effort de l’organisme pour revenir, justement, à cet équilibre et non pas parce qu’il est victime des microbes autour de nous. Dans cet équilibre du terrain, il y a plusieurs parties à considérer : notre état émotionnel, notre équilibre nutritionnel, notre hygiène de vie…

L’état émotionnel, ce que nous ressentons et l’état de notre « moral », est pris en compte par nos fonctions immunitaires. Être dépressif ou optimiste, être persuadé que l’on risque la grippe par simple contact, tout cela change la donne et nous conditionne. Cela me fait penser à un complexe d’oligoéléments, Cuivre- Or-Argent (Biogam en pharmacie) qui peut améliorer notre état émotionnel. Ce sera notre première aide si notre moral flanche. A prendre une ou deux fois par semaine si besoin.
L’équilibre nutritionnel est tout aussi important. En effet, les diverses cellules de notre organisme ont besoin de nutriments spécifiques que l’alimentation actuelle ne fournit pas toujours en quantité suffisante. Nous choisirons les produits de culture biologique, plus équilibrés et plus riches ; les aliments non raffinés bénéficiant de tous leurs nutriments ; les fruits et les légumes crus conservant toutes leurs vitamines et leurs minéraux que la cuisson détruit.
L’hygiène de vie est à entendre dans le sens des pratiques qui participent à notre équilibre : le sommeil (dormir suffisamment et à 22h maximum en hiver), l’exercice physique (marcher ou courir au moins 3 x 45mn chaque semaine – et de préférence pas le soir), la boisson (nous avons besoin d’environ 1 litre et demi d’eau pure chaque jour).

Antibiotiques et vaccinations

Sans aller plus loin, disons que les antibiotiques s’adressent aux bactéries et les vaccinations (avec certaines exceptions) aux virus. C’est dire, et c’est ce qui nous intéresse ici, que les antibiotiques ne servent à rien en cas de grippe ou d’autre affection virale. Or, par simplification ou crainte que « quelque chose » de caché soit aussi présent, on prescrit souvent des antibiotiques en cas d’infection virale. C’est parfaitement inutile, voire dangereux car, ainsi, on prive l’organisme de certaines capacités de défense qui reposent sur les bonnes bactéries.

Les vaccinations font appel au principe de l’immunité spécifique. Un contact avec un agent viral « atténué » va conduire l’organisme à fabriquer des anticorps qui seront à même d’intervenir si le virus se présente à nous. Outre l’éventuelle contestation du principe lui-même, un inconvénient majeur.
Nous sommes confrontés à des formes virales très nombreuses et il est illusoire d’envisager une immunité envers chacune de ces formes ; d’où l’inefficacité fréquente des vaccinations anti-grippe (comme en 2014 – mais cela ira bien mieux en 2015 !).

En pratique

Avant toute chose, si nous rejetons l’usage systématique des antibiotiques, certains états peuvent les rendre nécessaires. Si une fièvre, notamment chez un enfant ou une personne affaiblie, se maintient plusieurs jours, le conseil médical est nécessaire et peut conduire à l’emploi de remèdes classiques. Le médecin sera juge.

Ceci dit, il existe un certain nombre de nutriments qui visent à équilibrer et renforcer le système immunitaire d’une manière généraliste :
• Le magnésium, sous la forme de chlorure de magnésium (ou Nigari en magasin bio), est celui des micro-nutriments qui dispose du plus large spectre d’action. A raison de 20 g par litre d’eau, on peut en prendre un verre par jour (enfants) à 3 ou 4 (adultes). Des réactions intestinales sont à attendre et à accepter.
• Les caroténoïdes, le bêta-carotène surtout, sont reconnus comme étant les meilleurs alliés du système immunitaire. A raison de 20 à 45 mg/jour, en prévention ou en intervention sous forme naturelle en magasin bio.
• La vitamine C agit en renforçant le système immunitaire, mais elle améliore aussi notre résistance au stress et elle a des vertus antiinfectieuses. Nous en avons besoin toute l’année, mais davantage encore en cas d’affection hivernale. Des doses de 500 (enfants) à 1000 mg (adultes), voire plus, sont souhaitables (Acerola 750 des laboratoires Bio Life).
Passer l’hiver sans rencontrer les antibiotiques est possible à condition de s’y préparer et de renforcer nos défenses naturelles qui doivent primer les artifices de la médecine symptomatique.

Faire face à l’affection

• Pendant les premières quarante-huit heures de fièvre, diète hydrique avec, si besoin, quelques fruits.
• Charbon-Myrtille (en maison bio ou sur Internet), mélange en gélules de charbon de bois activé et d’extrait de myrtilles. Prendre, en une fois 10 à 15 gélules et renouvelez 2 ou 3 fois dans la journée, tant que les symptômes sont présents. Pour les enfants, 5 à 10 gélules par prise.
• Oligothérapie biocatalytique (Biogam en pharmacie). Manganèse-Cuivre (enfants seulement), Cuivre-Or-Argent et Cuivre, sont les trois complexes spécifiques des états infectieux. Dans les périodes de fièvre, une dose de chaque (à 5 minutes d’intervalle), 3 ou 4 fois dans la journée. Espacer quand les symptômes régressent.

NOTE IMPORTANTE : si la fièvre est forte et dure plus de 24 heures, surtout si l’inquiétude est présente chez le malade et son entourage, la consultation médicale est indiquée. Choisir de préférence un médecin homéopathe qui comprendra votre souci de favoriser les traitements naturels et n’emploiera les antibiotiques que s’il les juge indispensables.

par André ROUX, naturopathe



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