Les dessous cachés du projet HAARP
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Les dessous cachés du projet HAARP



Le projet HAARP pour «High Frequency Active Auroral Research Program*» est un programme américain, à la fois scientifique et militaire, de recherche sur l’ionosphère qui aurait d’autres objectifs que ceux admis officiellement…





Financées conjointement par l’US Air Force et la Navy [ses activités scientifiques étant gérées par l’Université d’Alaska], les installations du programme HAARP utilisent, entre autres, la technologie IRI [Ionospheric Research Instrument] et d’autres techniques radioélectriques afin de comprendre les mécanismes complexes qui gouvernent l’ionosphère, région de la haute atmosphère.

Un de ses objectifs officiels est d’étudier l’impact de l’ionosphère sur les communications longues distances par «excitation de cette couche» via des ondes haute fréquence.
Basée en Alaska, l’installation utilise un réseau de 180 antennes dipôle dont la puissance rayonnée est de 3,6 MW pour une puissance irradiée maximale allant de 420 à 3.800 MW.

Sujet à controverses

Dans le livre «Les anges ne jouent pas de cette HAARP» de Nick Begich et Jeane Manning1, les auteurs prétendent que la capacité d’HAARP à influencer l’ionosphère serait beaucoup plus importante qu’admise officiellement. Selon eux, ce réseau d’antennes permettrait ni plus ni moins de modifier le climat, d’interrompre toute forme de communication hertzienne, détruire ou détourner des avions ou des missiles transcontinentaux et d’influencer les comportements humains !

En février 1998, le Comité des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense du Parlement européen a tenu une audience publique à Bruxelles au sujet de HAARP. Ce comité mentionne que «le système militaire américain de manipulation ionosphérique, HAARP, lequel est basé en Alaska et ne représente qu’une partie du développement et de l’usage d’armes électromagnétiques à des fins de sécurité tant extérieure qu’intérieure, constitue un exemple d’une nouvelle menace militaire particulièrement grave pour l’environnement et la santé humaine au niveau planétaire».
Ce même comité présenta au Parlement européen en 1999 une motion stipulant que «HAARP... en vertu de son impact étendu sur l’environnement, constitue une préoccupation mondiale... [le comité] demande que ses implications légales, écologiques et éthiques soient évalués par un organisme international indépendant... [le comité] regrette le refus réitéré des États-Unis d’apporter des preuves à l’audience publique concernant les risques pour l’environnement et le public du programme HAARP».
Cette requête fut rejetée sous le prétexte que la Commission Européenne ne disposait pas de la juridiction nécessaire lui permettant de s’immiscer dans les liens entre l’environnement et la défense. La vérité, c’est que Bruxelles ne souhaitait pas entrer en conflit ouvert avec Washington...

Depuis, le programme HAARP se poursuit. Il faut dire que les militaires américains sont passés maîtres dans l’art de camoufler leurs opérations secrètes sous le couvert de recherches pacifiques. En réalité, depuis plus de 15 ans, se déroule sous ce couvert un projet gigantesque de construction d’une nouvelle arme multi-facettes. La première réalisation est une station située à Gakona en Alaska, station dont la puissance double régulièrement au fur et à mesure que de nouvelles installations voient le jour [960 kW en 2003, 3,6 mégawatts en 2006, 20 mégawatts en 2008…]. D’autres stations sont en construction. Mais cela ne constitue que la partie émergée de l’iceberg. L’île américaine de Diego Garcia au large de l’Inde, serait un autre maillon de HAARP. Il y en aurait un autre à Pine Gap, en Australie.

L’objectif réel de HAARP est simple : pouvoir atteindre à volonté n’importe quelle zone de la Terre avec un faisceau d’énergie directif ultra-puissant... sans utiliser de satellite ! Les résultats sont si probants qu’un grand nombre de nouveaux objectifs sont en cours de développement :
• détruire en vol missiles, fusées, avions ou satellites
• mettre hors service des installations électriques civiles ou militaires
• communiquer avec les sous-marins même à grande profondeur
• provoquer des incendies dans des installations industrielles
• bloquer les communications radio sur une zone donnée
• scanner le sol et les océans à grande profondeur
• manipuler à distance le comportement des individus et des foules
• réaliser un bouclier antimissile pour les USA
• attaquer des cibles au sol partout sur la planète
• contrôler le climat et créer une arme climatique, etc…

Ces objectifs ne sont bien sûr pas avoués par les militaires américains, car ils sont contraire à la convention ENMOD de 1977 qui interdit les modifications de la biosphère à des fins hostiles. Notons cependant que les Nations-Unies ont récemment, sur l’instigation des USA, exclu de leur ordre du jour les changements climatiques résultant des programmes militaires.

Manipulation mentale ?

Un certain nombre de chercheurs indépendants se sont engagés dans un véritable jeu de détective afin de déterminer les véritables buts de HAARP. Selon eux, HAARP pourrait être utilisé comme «arme psychotronique» utilisant une onde ELF [ultra basse fréquence] de forte puissance, capable de manipuler mentalement les populations à leur insu. Les ondes ELF sont en effet, capables d’interférer avec les fréquences cérébrales et de provoquer la synthèse de substances neurochimiques altérant les émotions : peur, dépression, colère...

Dans tous les cas, si ces hypothèses sont vraies, le programme HAARP se révélerait une arme redoutable. Et si c’est faux, ses autres «effets» reconnus sont tout aussi alarmants. On ne peut donc pas laisser un tel programme sans contrôle international et pourtant...

Olivier Desurmont



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