Mouvement de la Transition Être ACTEUR de CHANGEMENTS POSITIFS !
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Mouvement de la Transition Être ACTEUR de CHANGEMENTS POSITIFS !



Né en 2006 en Grande Bretagne, sous l’impul-sion de Rob Hopkins, un génial enseignant en permaculture, la “Transition” est un mouve-ment de citoyens qui décident de s’unir pour réimaginer notre monde, renforcer la résilience et diminuer les émissions de CO2.





LE RÉSEAU TRANSITION

« Encourager, inspirer, mettre en lien et offrir du soutien aux Initiatives de Transition ainsi qu’en favoriser l’émergence », est l’objectif du Réseau Transition en Belgique francophone. Né en 2012, le rôle du réseau est d’inspirer, connec-ter, soutenir et former ces groupes de citoyens qui s’auto-organisent autour du processus de Transition. Le Réseau Transition développe de nombreuses formations, actions, publications, événements, rencontres et met de nombreux ou-tils à disposition… Renseignez-vous sur reseau-transition.be !

« Terre & Conscience » organise chaque an-née une formation à la transition en collabo-ration avec le Réseau Transition.be infos sur terreetconscience.be/formations/transition)

Le mouvement de la Transition fédère au-jourd’hui plus de 4.000 initiatives à travers le monde. Une “vision” qui s’est désormais ré-pandue dans plus de 50 pays sous des milliers de formes locales : dans des immeubles, des rues, des quartiers, des villages, des villes, des écoles et des universités.
On les appelle « initiatives de Transition » car ces projets naissent de la volonté de citoyens qui décident d’agir ensemble, à leur échelle, pour initier un changement et faire face aux différents défis sociaux, environnementaux et économiques de notre époque.
En se rassemblant, l’« intelligence collective » génère une intarrissable créativité d’où peut émerger des idées pour améliorer l’existant, mais aussi de nouvelles solutions innovantes et, surtout, la concrétisation et la mise en pra-tique des solutions trouvées !
Au début, les groupes s’informent et ap-prennent à se connaître, puis rapidement des projets concrets sont organisés autour de thèmes comme l’énergie, l’habitat, la nourri-ture, le transport, la culture, etc. Les acteurs de la Transition se réapproprient peu à peu l’économie, suscitent l’esprit d’en-treprise, réimaginent le travail, développent de nouvelles compétences et tissent des réseaux de liens et de soutien.
L’idée centrale est de concevoir collective-ment un avenir relocalisé, plus sobre en éner-gie et plus résilient.

La résilience

La résilience est une notion essentielle pour appréhender la Transition. Pablo Servigne, chercheur indépendant et transdisciplinaire (agriculture urbaine, permaculture et agroé-cologie), explique très bien ce concept dans son article « La résilience : un concept-clé des initiatives de Transition »1.
Utilisée dans de nombreux domaines, la rési-lience désigne la capacité d’un système à se régénérer après un choc. Si l’on applique cela à un système humain, il s’agit de « la capacité d’une communauté à supporter des chocs et des tensions extérieurs sans perturbation significative ».
De manière plus concrète, pour augmenter la résilience d’un système, il faut « augmenter la diversité des éléments qui le composent ainsi que les fonctions qu’ils exercent ». Exemple avec la fonction « alimentation » qui peut se diversifier grâce à des potagers privés, des fermes, des jardins collectifs, des forêts, des jardins sur les toits, etc. Ainsi, comme en per-maculture, si l’un de ces éléments disparaît, les autres peuvent encore assurer cette même fonction.
C’est pourquoi, construire la résilience est un grand principe de la Transition. Le but est de permettre à une communauté de devenir plus indépendante, sans pour autant être repliée sur elle-même. Ainsi, une société résiliente serait capable de satisfaire ses besoins en cas de raréfaction du pétrole, de choc économique, de crises climatiques, etc.
Comme l’exprime très bien l’auteure améri-caine Marianne Williamson : « Créer le monde que nous voulons est un mode d’action bien plus subtil, mais plus puissant, que détruire ce-lui dont nous ne voulons plus. » — c’est précisémment l’opportunité que nous offre le mou-vement de la Transition… Alors, on s’y met ?

Olivier Desurmont

1 le PDF de l’article est téléchargeable via barricade.be/sites/default/files/publications/pdf/pablo_-_ resilience.pdf
POUR ALLER PLUS LOIN : lire le “Manuel de transition - de la dépendance au pétrole à la résilience locale” de Rob Hopkins aux Editions Ecosociété

LA FÊTE DES POSSIBLES


Le Réseau Transition est co-organisateur de la Fête des Possibles qui aura lieu du 18 au 30 septembre 2017 en France et en Belgique. C’est un excellent moyen de célébrer les mil-liers de groupes initiés pour créer une société plus juste et durable. Les initiatives de Transition sont invitées à penser à des événements qu’elles pourraient inscrire dans la liste des rendez-vous de cette grande fête : que ce soit une épicerie coopérative, un potager communautaire, une monnaie citoyenne, des lieux d’échange d’idées ou encore la volonté de partager des connais-sances acquises, toutes les raisons sont bonnes pour fêter notre souhait de confectionner un monde meilleur !
Des rendez-vous seront organisés par différents groupes citoyens pour présenter ou simplement fêter le changement de société qu’ils réalisent par leurs actions. Nous pourrons par la même occasion nous joindre à des ateliers participa-tifs tels que le Repair Café de Jette, le marché gratuit organisé par “1000 Bruxelles en Transi-tion”, des portes ouvertes pour expérimenter le jardinage, une fête préparée par “Sombreffe en Transition”,… (pour plus de détails au sujet des rendez-vous, consultez la “carte des possibles” sur fete-des-possibles.org). Il n’est pas moins de 2.000 rendez-vous et un million de participants qui sont attendus ! Et pour vous, quelle sera votre raison de fêter les possibles ?



Paru dans l'Agenda Plus N° 290 de Septembre 2017
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