L’autisme : nous intoxiquons nos enfants…
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L’autisme : nous intoxiquons nos enfants…



L’autisme, maladie incompréhensible qui touche nos enfants. Nous nous sentons démunis face à eux. Comment sortir nos enfants de cet enfermement ? À l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement curatif. Il faut beaucoup d’amour et de temps pour les en sortir…





Une définition

Récemment, la définition médicale de l’autisme a changé suite à l’harmonisation entre l’Organisation mondiale de la Santé et l’American Psychiatric Association (APA). Ces deux organismes de référence pour les maladies mentales avaient des classifications différentes publiées à travers leurs livres « le CIM » pour l’OMS et « le DSM » pour l’APA. Aujourd’hui, ils adoptent la même classification dans leurs publications, appelées le « CIM- 11 » et le « DSM-5 », qui sera adoptée ici. Aujourd’hui, nous parlons de « Troubles du Spectre Autistique » (TSA) et ils sont considérés comme des troubles du développement de l’enfant. C’est l’association de deux critères de trouble, l’un social et l’autre comportemental qui définit l’autisme. Les notions de « triade » et de « Syndrome d’Asperger » sont abandonnées. Les troubles vont se manifester au niveau de :
• Difficultés au niveau de la communication avec les autres, ce qui va entrainer des difficultés de relations sociales dans la famille et à l’école, avec une hypersensibilité.
• Comportements présentant des aspects particuliers, répétitifs, stéréotypés et limités dans leurs choix.

La prévalence

Généralement, ce sont les parents qui s’inquiètent du comportement particulier de leur enfant et vont donc consulter. Le diagnostic se fait le plus souvent avant trois ans. Soit l’enfant nait avec ces troubles, soit l’enfant évolue normalement puis régresse au stade autistique.
Il est observé que la fréquence de l’autisme augmente de plus en plus. Actuellement, les dernières études épidémiologiques font état de 1 enfant autiste sur 50 aux USA (information du CDC, Center for Disease Controle). En Europe, on est autour de 1 enfant sur 100. Mais dans certains pays comme la Suède, on est à 1 sur 40 !

L’origine

Malgré de nombreuses recherches scientifiques, nous comprenons assez mal cette pathologie. Au départ, les recherches se sont orientées vers la génétique. Aujourd’hui, on parle de plus de 1000 gènes impliqués dans les TSA ! Il apparait de plus en plus que l’origine est multifactorielle.
Une autre piste est en train de se développer : la piste des polluants.

Les polluants

Il faut savoir que ces cent dernières années, l’industrie chimique a produit plus de 20 000 molécules différentes. Les systèmes biologiques n’ont pas eu le temps, en terme évolutif, de s’adapter à ces substances. Lorsqu’elles arrivent dans notre organisme, très souvent, les cellules ne savent pas les métaboliser et les éliminer. Elles vont donc les stocker dans les graisses (une des fonctions du système graisseux).
Pour la première fois, le 1° octobre 2015, la Fédération internationale de Gynécologie et d’Obstétrique (FIGO) a émis une alerte sur les dangers et les effets des polluants.
Il a été démontré, aux USA, que le sang du cordon ombilical récolté à la naissance contenait, au moins, 43 molécules chimiques différentes qui contaminaient la mère et qui passaient chez le bébé en développement.
Les biologistes marins ont montré que chez les baleines et les dauphins, le premier-né meurt très souvent. Ils ont détecté que la mère se déchargeait de 50% de son mercure (en provenance de sa nourriture) sur son bébé, ce qui entrainait la mort de celui-ci.
Ainsi, nous observons que le bébé en développement se contamine avec les polluants que la mère ingurgite à son insu, le plus souvent. Même avec la meilleure volonté du monde, nous vivons dans un environnement où des molécules chimiques, dont les métaux lourds, pénètrent dans notre organisme et sont stockées.

Un nouveau modèle

De plus en plus de scientifiques émettent l’hypothèse que l’autisme sera la conséquence d’une contamination du bébé par les polluants en provenance de la mère. Il faut savoir que le cerveau est l’organe le plus sensible, surtout chez l’enfant. La biologie a même mis une barrière appelée « la barrière hématoencéphalique » qui est un système de protection pour le cerveau. Cependant, ces molécules chimiques peuvent traverser cette barrière et venir perturber le développement embryonnaire du cerveau. Cela expliquerait que les signes cliniques et leur intensité soient très variés d’un enfant autiste à l’autre, suivant la contamination.
Nous pourrions dire qu’un enfant autiste a un cerveau qui crie, qui hurle sa douleur. Cependant, un cerveau n’a pas de récepteur à la douleur ! Il va donc exprimer cette douleur par des comportements stéréotypés et répétitifs. Quand vous vous brulez à la main, vous la secouez et cela vous donne l’impression d’avoir moins mal. On pourrait dire, par analogie, que l’autiste essaie de réduire sa douleur par ce type de comportement répétitif.

L’autisme régressif

Ce modèle expliquerait l’autisme à la naissance. Mais qu’en est-il de l’autisme régressif. L’enfant nait normal puis régresse. On observe, très souvent, que cela arrive après une vaccination. Il faut savoir que les vaccins contiennent de l’aluminium et du thymérosal (du mercure) qui sont utilisés pour stimuler le système immunitaire. Ce sont des produits très toxiques ! En plus, on démarre la vaccination de plus en plus tôt chez les bébés. Cette surcharge de produits toxiques, en plus de ce que le cerveau de l’enfant a déjà reçu lors de la grossesse, déclencherait une régression au stade autistique, d’où les troubles comportementaux (TSA).

Comment les aider…

Déjà détoxifier un organe n’est pas évident, mais en plus un cerveau, c’est encore plus compliqué avec cette barrière hématoencéphalique. C’est là la difficulté à aider nos enfants autistiques à sortir de cet enfermement. Il existe toute une série de méthodes qui ont été détaillées lors d’un congrès à Paris, le 30 et 31 janvier 2016 (« Sortir de l’autisme » : http://www.congressortirdelautisme. com) rehaussé par la présence du Prof Luc Montagnier, prix Nobel de Médecine. Différentes pistes ont été évoquées et analysées sous les aspects pratiques.

Il est possible de sortir son enfant de l’autisme. Cependant, c’est un travail très long et fastidieux. Il faut, à chaque fois, adapter les méthodes médicales à l’enfant, les tester et voir s’il y a des résultats concrets et observables. Avec de la persévérance, il est possible d’y arriver.

Daniel Radoux,
Docteur en Sciences, psychothérapeute
www.iani.info



Paru dans l'Agenda Plus N° 277 de Mai 2016
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