Créer 25.000 emplois dans le secteur de la santé naturelle d’ici 2025
Et si l’utopie d’apporter une profonde plus-value
sanitaire à tous les Belges était économiquement
rentable ?

Les enquêtes d’opinion l’illustrent chaque année, la santé des Belges est leur première préoccupation. Par exemple, la 4ème édition de l’Enquête nationale de santé met en exergue un état inquiétant de la santé mentale des Belges. Ainsi, un quart de la population estime être en proie à un sentiment de mal-être et 14% des belges estiment rencontrer des difficultés mentales sérieuses.
Ce constat posé via l’enquête susmentionnée concernant le mal-être de la population a récemment été corroboré par le thermomètre des Belges portant sur «L’état de bien-être psychologique de la population». Selon cette étude, seul un Belge francophone sur quatre ne ressent aucun mal-être, ne se sent jamais anxieux, angoissé ou déprimé. Les autres expriment des intensités de mal-être et de souffrances psychiques variables, un sur dix exprimant un profond mal-être permanent.
S’il est aisé de s’en réjouir, force est de constater que la tendance en matière de politique de santé ne pousse que très peu le développement d’une politique de santé par l’amont, la prévention, les médecines douces, les médecins traditionnelles, la prise en compte de la santé psychique.
Qu’en est-il de l’interdépendance de plus en plus grande du système de santé à l’égard des médicaments ?
Par exemple, il ressort des chiffres de l’INAMI1 que, en 2012, près de 283 millions d’antidépresseurs ont été consommés dans notre pays. C’est énorme et en constante augmentation. En quatre ans [de 2008 à 2012], l’augmentation atteint 33,7 millions ! Leur utilisation a augmenté de 45 % de 2004 à 2012. Durant la période 2006-2008, la Belgique a donc consommé 15 % de somnifères et de calmants en plus que la France, environ 3 fois plus que la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et l’Allemagne et 5 fois plus que la Norvège. Ces chiffres placent notre pays en tête au niveau européen. Regardons de près les dépenses de l’INAMI pour les médicaments psychotropes [= ceux qui sont utilisés pour les pathologies psychiques, à savoir les antidépresseurs et les antipsychotiques]. Rien que pour ces deux-ci, il en coûte2 250 millions d’euros par an !
Mais au fait, quels sont les fondements explicites ou implicites du système de santé en Belgique ?
• Notre système de santé est très solidaire, accessible, probablement un des meilleurs du monde de ce point de vue, mais en se targuant constamment de cette qualité, peu de voix osent proposer des changements de paradigmes.
• Il ne faut pas confondre performance du système de santé [par rapport à certains indicateurs sociaux] et état de santé de la population ! Car comme la majorité des pays occidentaux, notre mode de vie induit bien des troubles de santé.
• La très grande majorité des budgets de santé publique sont alloués à la médecine curative, les budgets des politiques de santé préventive représentant moins d’1%.
• L’INAMI, principal opérateur de gestion du système de santé, est quasi exclusivement gouverné par des médecins, à l’exclusion des autres praticiens de santé, prodiguant une médecine «dure», qui prend très peu en compte une approche holistique ou le développement des liens corps-esprit.
• Les médicaments et les actes techniques [imageries médicales, interventions, etc.] sont de plus en plus présents et globalement de plus en plus coûteux.
• Un intense lobbying de l’industrie pharmaceutique se joue quotidiennement à tous les étages du milieu médical car la prescription d’un médicament est culturellement aussi la «solution» attendue par un patient chez un médecin et «le» remède qui rassure.
• Les représentants des médecins et les doyens des facultés de médecine refusent d’intégrer la reconnaissance des médecines non conventionnelles et de reconnaître l’exercice autonome de la psychologie clinique et de la psychothérapie.
Où en sont les médecines «douces» ou complémentaires ?
La loi Colla visant à reconnaître les médecines alternatives, bien que datant de 1999, n’est toujours pas concrétisée. Des avancées, néanmoins, nous permettent d’espérer que d’ici mai 2014, les 4 pratiques suivantes seront régies par des arrêtés. Des chambres consultatives ont déterminé les actes autorisés et les formations exigées pour leur exercice.
L’arrêté relatif à l’homéopathie a été approuvé par le gouvernement et ce, malgré la difficulté de se confronter au modèle des études scientifiques en double aveugle. Actuellement, les consultations d’homéopathie sont remboursées mais pas les médicaments homéopathiques, pourtant bien moins chers que leurs confrères allopathiques.
Ont déjà eu lieu les auditions préparatoires ainsi que l’exposé par la Ministre de la Santé au Parlement fédéral concernant l’ostéopathie. La Ministre a, dès lors, la possibilité de rédiger l’arrêté ad hoc. L’ostéopathie est en voie d’être reconnue mais elle est encore, et malgré tout, contestée par les doyens des facultés de médecine des universités [alors qu’enseignée dans certaines universités !]. Elle n’est pas encore remboursée si ce n’est par les assurances complémentaires.
L’acupuncture et la chiropractie sont encore en cours de processus de reconnaissance. L’acupuncture est néanmoins reconnue partiellement mais n’est pas encore remboursée via les assurances complémentaires sauf si elle n’est pas pratiquée par un médecin.
D’autres professionnels de la santé par contre, eux, rament à contre-courant et sont même isolés de l’INAMI, histoire de ne pas trop perturber le «tout à la médecine technocratique ».
Allons à la rencontre de quelques disciplines qui ont gagné leurs lettres de noblesse…

Le pharmacien clinique
La pharmacie clinique vise à optimaliser l’efficacité du médicament, à minimaliser ses effets indésirables et à promouvoir son utilisation économique, tant à l’échelle de l’individu qu’à celle de la société. Présent dans l’unité de soins, en contact étroit avec l’équipe thérapeutique, le pharmacien clinicien cherche à identifier tout problème avéré ou potentiel lié aux médications, à proposer une solution ou à prévenir le problème. Il participe donc, par ses compétences spécifiques, à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins.
Avec l’augmentation de la consommation des médicaments et leur complexité croissante [notamment dans les interactions médicamenteuses], cette discipline est indispensable et contribuera à une utilisation parcimonieuse et raisonnée des médicaments. Actuellement, l’INAMI finance une cinquantaine de postes dans les hôpitaux. Leur travail est si vaste qu’ils ne peuvent pas honorer l’ensemble des services hospitaliers et un énorme besoin non comblé se fait également sentir dans les maisons de repos et de soins.

La psychothérapie
Après des années de «galère» et de déni, voici enfin que le Parlement va, en ce printemps 2014, donner un cadre à cette profession, en votant la proposition de loi DOC 53 3243/001. Et en établissant une dynamique qui va permettre, dans les années qui viennent, de reconnaître les psychologues cliniciens comme professionnels de la santé, tandis que les psychothérapeutes seront reconnus via la loi relative à l’accès à la profession mais en dehors des professionnels de la santé.
Pour ce qui concerne les psychothérapeutes, quatre courants prioritaires sont inclus dans la proposition de loi : psychothérapie à orientation psychanalytique et psychodynamique, à orientation comportementale et cognitive, à orientation systémique et familiale et à orientation humaniste centrée sur la personne et expérientielle.
Sur base de cette reconnaissance, dans un second temps, cela va permettre sans doute une prise en charge par l’INAMI de certaines interventions dans le moyen terme.
Aucun remboursement n’est possible actuellement en dehors des assurances complémentaires de certaines mutuelles.
Alors que l’efficacité des médicaments psychotropes est de plus en plus remise en question même par des psychiatres3, il est étonnant que l’INAMI et le Parlement aient autant trainé pour mettre en place ce précieux cadre.
La psychomotricité
Connue depuis son introduction dans les cursus des écoles fondamentales, elle est beaucoup moins connue dans son approche magnifique en intervention individuelle pour aider des enfants en bas âge à traverser des difficultés relationnelles qui impactent leur développement. Car, sans ces interventions, des enfants seraient bien démunis dans certaines familles ! Leur santé mentale ainsi que leur rapport au monde seraient bien tortueux et sans doute soumis à des parcours traversant ou frôlant des troubles psychiatriques... Utilisée par les juges de la jeunesse et les services d’aide à la jeunesse, leur union professionnelle se bat depuis des années pour leur donner une reconnaissance à la hauteur de leur qualité. Aucun remboursement actuellement. Pourtant dans les 250 millions d’euros du coût des psychotropes, combien d’enfants devenus adultes sont bénéficiaires des remboursements des antidépresseurs ou des anxiolytiques ?
La naturopathie
La naturopathie est une médecine non conventionnelle qui vise à équilibrer le fonctionnement de l’organisme par des moyens jugés «naturels» : qualités alimentaires, hygiène de vie, phytothérapie, massages, exercices, etc. Elle fait partie des approches non conventionnelles qui se disent «holistiques». Cette méthode est fondée sur la théorie des humeurs, doctrine hippocratique du Vème siècle av. J.-C., qui déclare que la maladie est avant tout due à un déséquilibre des humeurs de l’organisme [sang, lymphe, bile, liquide céphalo- rachidien]. Les naturopathes ont traduit ce déséquilibre [une humeur dominant les autres] par le concept d’encrassement des humeurs ou de surcharge humorale. Aucun remboursement actuellement. Aucune reconnaissance encore malgré une recommandation5 de l’Organisation Mondiale de la Santé visant à intégrer cette discipline dans les systèmes de santé publique.
Les autres disciplines
Et puis, il y a toutes les autres disciplines dans le domaine des prestations soins de santé à la personne. Impossible à lister exhaustivement ici, comme par exemple :
• la nutrition et la diététique, toutes les approches visant à retrouver une belle et harmonieuse relation à l’alimentation et au corps. Ceci semble être un besoin criant au vu du climat de malbouffe généralisé et de l’accentuation des troubles alimentaires dans la population, particulièrement auprès des jeunes femmes ;
• les disciplines du massage et de la relation par le toucher, du shiatsu en passant par la réflexologie ou le watsu, de la fasciathérapie au drainage lymphatique, pour compléter les dispositifs existants et pour aussi aider à «réparer », à «réapprivoiser» son corps après toute forme d’accident, d’opération, d’agression, de trauma, etc... ;
• les approches relationnelles, efficaces auprès des personnes vivant un décalage relationnel [maladies neurodégénératives, handicap, etc...] comme l’approche Snoezelen, l’art-thérapie, les thérapies aquatiques, etc ;
• la kinésiologie, la microkiné, le trager, etc..., qui ouvrent et réparent bien des troubles psychiques vis-à-vis de personnes ayant une difficulté d’accès consciente à certains événements traumatiques ;
• il y en a encore bien d’autres à développer, nombre ont leur place dans ce vaste changement de paradigme. Pour plus de détails, parcourez les rubriques de l’ANNUAIRE Plus, qui reprend des dizaines de rubriques de thérapies innovantes. Il est joint ce mois-ci à l’AGENDA Plus !
L’horizon 2025, c’est maintenant qu’il faut le mettre en oeuvre !
Une fois ce tableau dressé, pourrions-nous dessiner ensemble ce que pourrait être une politique de santé publique en phase avec l’air du temps, au service de la santé et non des lobbys, innovante et transdisciplinaire à l’horizon 2025, à savoir dans 11 ans ?
Il est utile de savoir que, depuis le début de la crise en 2008, 56.100 emplois ont été perdus dans les industries manufacturières belges. Durant la période 2008-2012, une étude sur le marché du travail de l’Institut pour un Développement Durable [IDD] indique que 63.400 emplois dans la santé et l’action sociale ont été créés, «c’est uniquement grâce aux secteurs d’activités abondamment voire totalement financés par l’Etat [titres-services, santé et social, notamment dans le secteur des maisons de repos et des hôpitaux, l’enseignement...] que l’emploi global augmente».

Comment trouver les sources de financement pour cette vision à l’horizon 2025 ?
Puisque toutes ces professions méritent d’ici 2025 un remboursement partiel des consultations par l’INAMI, comment trouver les sources de financement ?
Est-ce totalement utopique de susciter, comme l’a démontré la «success story» des titres-services, une création massive d’emplois en 10 ans, dans le secteur de la santé au naturel ?
1. Au vu de la surconsommation de médicaments, il ne semble pas utopiste de penser que plusieurs dizaines de millions d’euros [50 à 100 dans un premier temps] pourraient venir de réallocations de budgets de l’INAMI, des remboursements de médicaments vers les remboursements de prestations de soins de ces nouveaux professionnels de la santé. Certaines catégories de médicaments semblent à priori avoir un lien fort avec une mauvaise hygiène de vie comme les antihypertenseurs, certains psychotropes, certains analgésiques, etc... Les premiers glissements pourraient venir de ces catégories.
2. Si la prévention est mieux développée, il n’est pas incongru de penser qu’il y aura des économies engendrées à long terme par la réduction des interventions lourdes en médecine [songez au coût d’une journée d’hospitalisation !].
3. Les coûts d’absentéisme, engendrés par les maladies et les mal-être, sont très lourds à porter pour la sécurité sociale et pour les employeurs. Si la population est en meilleure santé, il y aura des retours directs et indirects de fiscalité.
4. Si plusieurs milliers de créations nettes d’emploi deviennent réalité, il s’en suivra une réduction du coût des allocations de chômage.
5. 25.000 nouvelles personnes avec des nouveaux revenus, cela donne aussi 25.000 fois des retours fiscaux directs et indirects [précompte professionnel, cotisations sociales, précompte immobilier, TVA sur les dépenses de consommation, etc...]. Ces nouveaux emplois engendreront une contribution plus grande aux mécanismes de solidarité financière existant en Belgique.
6. Si l’Etat s’organise bien, il n’est pas inconcevable de penser qu’il s’ensuivra une réduction du volume des rémunérations non déclarées à l’impôt de toute une série de prestataires qui ont besoin de ceci pour survivre actuellement.
7. D’autres mécanismes de financement pourraient être activés, comme l’ont fait certains pays d’Europe. Par exemple : le prélèvement d’une accise sur certains produits non bénéfiques pour la santé tels certaines substances addictives [alcool, tabac, excitants des boissons énergisantes, médicaments addictifs non remboursés] ; sur certains additifs alimentaires non bénéfiques ou excédants caloriques ; une accise sur les graisses non bénéfiques, sur le bisphénol dans les plastiques, etc ou encore via le renforcement des mécanismes du Maribel non-marchand [mécanisme économique mis au point pour des créations nettes d’emploi dans le non-marchand lors des réductions de charges sociales dans les années 90 et 2000].
Soyons créatifs, les moyens peuvent venir de nombreux horizons sans plomber la charge fiscale et pour améliorer le bien-être et la santé de la population.
25.000 nouveaux emplois ? Approche utopique ou visionnaire ? Une fois envisagés les moyens, comment pourrions-nous estimer sérieusement le nombre de ces professions à créer ?
Pour baliser ces chiffres, il y a lieu de savoir qu’il existe actuellement 1.770 maisons6 de repos et maisons de repos et de soins et plus de 200 hôpitaux. N’oublions pas qu’à l’horizon 2025, avec le vieillissement de la population, ce nombre risque encore d’augmenter.
Voici un petit tableau issu d’une enquête auprès de certaines fédérations7 concernées avec l’aide de l’Asbl Etopia [ndlr : certains chiffres ont été extrapolés par l’auteur par analogie] :


1.000 consultations par an, pour un professionnel, équivalent à 5 consultations par jour, 5 jours par semaine, 9,2 mois par an : donc raisonnable. Avec un minimum de 50.000 € de revenus bruts par an, un professionnel de la santé peut vivre décemment. A titre de comparaison, les revenus8 annuels des médecins oscillent entre 150 et 450.000 € brut ! Les revenus moyens d’un généraliste sont de 165.125 € bruts annuels.
En prenant quelques hypothèses de travail pour dégrossir l’analyse [dont une prise en charge de 25 € par consultation par l’INAMI, un retour fiscal de 30 % pour l’état et une économie à l’INAMI de 10 % sur les autres postes], le calcul permet une première approximation à quelques centaines de millions d’euros. Ce n’est pas la lune ! A titre de comparaison, le budget 2012 «soins de santé» de l’INAMI est de 29.002.515.000 €. Oui, 29 milliards d’euros !
«Au final, l’investissement imaginé dans cette projection à 2025 ne représente que 1 à 1,5 % du budget des soins de santé».
Comment créer demain ?
Il est impossible de créer demain avec les vieilles logiques d’aujourd’hui, surtout si celles- ci alimentent les mêmes réponses inappropriées face aux défis de demain. C’est pour ce faire qu’il conviendrait d’activer des nouveaux leviers pour atteindre cet horizon, et nous vous invitons à en parcourir quelques- uns d’essentiels :
1. Pour faire émerger ces nouvelles professions, il s’agirait de structurer des unions professionnelles fortes pour ces nouveaux métiers conformément à la loi sur les unions professionnelles du 31 mars 1898 car, actuellement, trop d’unions professionnelles manquent de force ou «se tirent dans les pattes» et ne peuvent produire d’analyses ou de positionnements, donc faire rayonner leur profession, et donc prendre leur juste place ;
2. Changer de paradigme : arrêter la logique de la peur du manque parmi les professionnels de la santé. Insidieuse, celle-ci freine aujourd’hui les collaborations interdisciplinaires, motivées par mille peurs [peur de perdre ses patients, peur de confronter les patients à de nouvelles approches, peur de se remettre en cause, etc...], à inviter à davantage de responsabilisations ;
3. Agrandir le gâteau de l’INAMI plutôt que d’avoir peur de le morceler ! Car actuellement, à chaque nouvelle demande de remboursement de prestations de soins par l’INAMI, les professions jouissant d’un remboursement à l’INAMI résistent à l’innovation de peur de perdre leur gâteau. Ce qu’il faut faire, c’est augmenter le gâteau et chacun en recevra sa juste part…;
4. Sortir du cloisonnement de la médecine technocratique qui méprise souvent les prestations holistiques, la vision à long terme, les interventions douces et jeter des ponts entre les nouvelles formes de prestations décrites ici et la médecine, car tout le monde est important et ce sont les ponts qui enrichiront la pratique ; il y a déjà des centaines de praticiens qui sont dans cette logique là, et le législateur et le gouvernement doivent donner des signaux clairs pour aller dans cette direction ;
5. Repenser la gouvernance de l’INAMI et plébisciter des Ministres de la Santé ayant une vision innovante, n’ayant pas peur de faire front aux lobbys médicaux et pharmaceutiques, pour inverser certaines tendances ;
6. Investir dans des études scientifiques coûtsbénéfices à long terme pour mettre en lumière qu’une meilleure responsabilisation des personnes face à leur santé est moins coûteuse pour l’Etat que l’actuel système qui entretient les mauvaises conduites et les dépendances.
On le voit, le ou la prochain[e] Ministre fédéral[e] de la Santé a du pain sur la planche et les unions professionnelles aussi ! Vous le savez, 2014 est une année triplement électorale - région, fédéral, Europe. Alors jouons notre rôle de citoyen. Si nous voulons que cette vision devienne notre réalité de demain, et celle de nos enfants, activons-nous car cela ne tombera pas du ciel !
Stromae chanterait sans doute «Qui dit crise dit changements, alors on change…»
Et comme nous l’a dit Victor Hugo, «rien n’est plus puissant qu’une idée dont le temps est venu» !
Raphaël Duhailliez

DOC 53 3243/001, Proposition de loi règlementant les professions de la santé mentale et modifiant l’arrêté royal n° 78 du 10 novembre 1967 relatif à l’exercice des professions des soins de santé, p3.
2 Source : Pharmanet, INAMI 7/2013
3 bibliobs.nouvelobs.com/en-partenariat-avec-books/20120203.OBS0550/a-qui-profitent-les-psychotropes. html & Anatomy of an epidemic, Robert Whitaker
4 L’Union Professionnelle Belge des Psychomotriciens Francophones, www.upbpf.be
5 apps.who.int/medicinedocs/documents/s17553en/s17553en.pdf
6 www.lesmaisonsderepos.be/maisons-de-repos.htm
7 nous avons reçu des réponses des fédérations suivantes : l’Union des Naturopathes de Belgique, la Fédération des Psychomotriciens de langue française, la Belgian Acupuncture Federation.
8 www.syndicat-medecins.be/revenu.html
9 www.riziv.be/information/fr/accounting/budgets/index.htm#4
Paru dans l'Agenda Plus N° de